Devenir photographe professionnel : un projet impossible ?

[ishoot]

Oui il existe pas mal d'associations mais pour beaucoup, ce sont surtout des associations d'amateurs qui se retrouvent pour le plaisir.
Il y a la Fédération Française de Photographie mais là encore c'est beaucoup plus orienté amateur que professionnel
Il y a le Groupement National de la Photographie Professionnelle
Il y a le Syndicat des Artisans Photographes
... entre autres

Et il y a les réseaux sociaux type Linkedin et Viadeo

Votre dernière phrase "avoir un boulot à coté pour faire rentrer des économies" me laisse à penser que votre raisonnement évolue, encore quelque efforts et vous allez suivre certains conseils indiqués plus haut

Compte tenu des éléments que vous avez indiqué, j'ai jeté un coup d'oeil à cette formation. Je trouve dommage qu'il n'y aie pas l'ombre d'une formation relative à la gestion d'un business, construction d'un budget. Il y a un autre point qui me laisse quelques doutes sur l'étendue de la formation "Cette formation constitue une préparation aux grandes écoles de cinéma et d’audiovisuel internationales FEMIS, LOUIS LUMIERE, ENSAD, INSAS," (copier/coller de la plaquette), car même en sortant de ces écoles on a de la misère à faire son trou (et éventuellement remplir le frigo)

Bon courage pour le bac (c'est bientôt)

[Luneral]

Merci pour votre réponse

Heureusement que mon raisonnement évolue, c'est bien la raison pour laquelle j'avais posté ce topic ! Ce serait ingrat de demander des conseils, si c'est pour ne pas en tenir compte.

Dans tous les cas, après tous ces conseils, une chose est sûre : je ne risque pas de me lancer là-dedans avec deux sous en poche (sauf pour faire Auteur Photographe au statut BNC sans TVA, auquel cas je n'aurais aucune charge à payer si je ne fais aucune vente, ce qui me semble le plus judicieux pour commencer tout en ayant un autre travail à coté).
Comme beaucoup me l'ont conseillé, ma priorité sera aux économies, pour me faire un bon capital sur quelques années. La façon la plus rapide sera probablement d'utiliser ma double nationalité (suisse-française) pour être frontalier, en travaillant dans le canton de Neuchâtel. A voir après les études.

Pour ces études, comme elles sont indispensables (raisons citées plus haut) et que j'ai été définitivement accepté, je ne m'en passerai pas. Ca me laissera aussi le temps de faire mûrir ce projet et voir si la volonté ne s'affaiblit pas au bout de ce délai. Entre temps, je verrai pour faire des concours, éventuellement des expositions et autres créations plus sérieuses.


Par contre, il est normal qu'il n'y ait pas de formation relative à la gestion, compta etc, car la licence, c'est pour devenir employé dans tous les cas (voire cadre si on a VRAIMENT le cul bordé de nouilles), pas indépendant. Au mieux, si ça me plait et pour m'assurer un certain niveau d'études en "voie de secours" (histoire d'avoir un diplôme en bagage pour me faciliter l'emploi), je poursuivrai en Master ou en Licence Pro dans ce même domaine (l'avantage d'une licence pro en un an est l'insertion professionnelle dès sa sortie). Mais on n'y est pas encore


Une dernière question qui me chiffonne : qu'en est-il du domaine de la photographie en Suisse ? Est-ce que les problèmes sont les mêmes qu'en France, ou bien supérieurs/inférieurs ?


Merci à tous pour vos conseils !

[Luneral]

8500€ l'année, outch... Je préfère encore tenter l'Ecole Nationale Supérieure de la Photographie à Arles, délivrant un master de photographie (diplôme niveau I reconnu par l'état). 30 places par année et sur concours, mais... C'est gratuit.

[JFB18]

Bonjour une nouvelle école de formation a la photographie va ouvrir ses portes. son concept est unique, je trouve ça super comme concept. voici le lien de présentation de l'école.
https://www.youtube.com/watch?v=8M_598aMSm0

Cette future école semble t'avoir fait une très forte impression... Mais, 5 messages en 20 minutes sur ce forum pour en parler, c'est peut-être un peu exagéré

[ishoot]

Bonjour une nouvelle école de formation a la photographie va ouvrir ses portes. son concept est unique, je trouve ça super comme concept. voici le lien de présentation de l'école.
https://www.youtube.com/watch?v=8M_598aMSm0

Je doute de vrais débouchés à la sortie de cette formation

8500€ l'année, outch... Je préfère encore tenter l'Ecole Nationale Supérieure de la Photographie à Arles, délivrant un master de photographie (diplôme niveau I reconnu par l'état). 30 places par année et sur concours, mais... C'est gratuit.

Deux ans plus tard où en êtes vous?

[Ricoo75]

Cette future école semble t'avoir fait une très forte impression... Mais, 5 messages en 20 minutes sur ce forum pour en parler, c'est peut-être un peu exagéré

+1

[Luneral]

Deux ans plus tard, j'en suis à entamer ma troisième année de licence dans le secteur audiovisuel. J'ai pu obtenir le bac en candidat libre et entrer à la fac, où tout s'est très bien passé. Dans cette section, j'ai appris l'existence de l'Ecole Nationale Supérieure de la Photographie à Arles, dont le concours est aussi difficile que celui de l'ENS Louis Lumière à Paris (et dont le diplôme de niveau I est équivalent). L'ENSP est plus artistique, Louis Lumière est plus commerciale. C'est pourquoi mon choix s'est tourné vers l'ENSP, à l'étonnement de mes professeurs de photographie, pour qui ma technique est irréprochable (et qui pensaient donc que la technique était mon souci numéro 1).

L'ENSP pourra m'amener à de nombreux débouchés dans le secteur photographique, grâce à son réseau professionnel (après tout, il n'y a que deux ENS en France traitant de la photographie, d'où la difficulté des concours).

Je suis donc en préparation pour entrer dans cette école. Je vais d'abord terminer ma licence (bac +3 audiovisuel), passer une licence professionnelle soit dans la réalisation, soit dans les jeux vidéos (selon là où je serai pris), pour ensuite tenter le fameux concours.
L'enseignement là-bas se fait sur trois ans.

Rendez-vous donc dans 5 ans pour voir où j'en serai au niveau des débouchés, si tout se passe bien

[ishoot]

Rendez-vous donc dans 5 ans pour voir où j'en serai au niveau des débouchés, si tout se passe bien

Alors, bon courage!
Si le concours est aussi sélectif que celui de Louis Lumière (ou de l'INSAS) il faudra certainement compter y aller une paire de fois.

[Luneral]

Le concours est un peu moins difficile qu'à l'INSAS et qu'à Louis Lumière dans les sections cinéma, mais tout aussi difficile qu'à Louis Lumière en section photographie (donc environ 600 inscrits pour une trentaine de places).
L'avantage que j'ai est que durant un an, on nous a préparé à passer ce concours dans ma promotion, en conditions réelles. Je sais donc parfaitement ce qu'ils attendent des élèves lors de ce concours (par ailleurs, plusieurs de mes professeurs ont été étudiants puis enseignants à l'ENSP, j'ai donc pu en tirer d'autant plus d'informations et de conseils).

Un autre avantage est qu'il me reste encore deux ans pour lire, apprendre et peaufiner mes projets personnels, afin que ceux-ci puissent réellement représenter une vision originale à l'intérieur de la photographie.

Et le dernier avantage est mon âge : d'après ce que j'ai entendu et lu un peu partout, l'âge moyen est de 25 ans, car ils préfèrent des étudiants suffisamment matures pour être sérieux.

Mais oui, quoi qu'il en soit, il me faudra m'attendre à devoir le tenter à deux reprises. Ce qui n'est pas réellement un problème, même si je compte bien tout miser dès le premier essai )

Quoi qu'il en soit, merci pour ton soutien !

[ishoot]

Un (dernier?) conseil; il ne faut pas négliger la culture générale car c'est ce qui souvent départage les candidats.
Bien préparer l'entretien avec le jury est essentiel

[Luneral]

C'est ce à quoi ils nous ont préparé le plus lors de notre année de préparation au concours : avoir une très large culture en art et en photographie (l'ENSP est avant tout une école d'art plastique), et apprendre à gérer lors de l'entretien oral. Cet entretien est d'ailleurs l'étape la plus difficile, selon nos professeurs : tous les élèves qu'ils ont "envoyé" à l'ENSP ont passé les épreuves écrites et pratiques, mais ont échoué lors de l'entretien oral. Pour ça, on peut dire que j'ai de la chance, car il m'est assez aisé de m'exprimer devant des gens.

Après, si on excelle dans une épreuve plus que dans d'autres, ça peut nous donner des "points d'intérêt" bonus. Par exemple, si nos créations photographiques marquent réellement le jury mais que le niveau écrit est limite, ils font tout de même passer. L'inverse est aussi vrai. Mais quoi qu'il en soit, je ne passerai pas ce concours sans m'être constitué une culture photographique et artistique irréprochable (sinon, j'aurais passé le concours cette année, et je n'attendrais pas deux ans pour ça).

Quoi qu'il en soit, merci pour ces conseils qui confirment bien ce dans quoi je me lance

[Bly]

Je viens de lire tout le topic. Et je voudrais Luneral te faire part de mes impressions et donner moi aussi mon point de vue.
Au départ je me suis dit : « oulah, celui-là il rêve ».
Honte sur moi !!!
D’une part parce que 2 ans après tu es toujours là pour nous dire que tu as mis ton projet en œuvre tel que tu l’avais conçu plusieurs mois avant son commencement, ce qui montre ta détermination, ton courage, ton entêtement et qui nous prouve que tu as brillamment réussi la 1^ère partie de ton projet. Car on dirait, si je te lis bien que la licence, c’est quasi dans la poche.
Bravo !

Et d’autre part parce que j’ai une fille de 27 ans qui est en train de suivre un parcours similaire au tien : en dépit des multiples difficultés, à se faire une place dans son domaine à elle qui est la peinture, de l’apparence irraisonnée de son projet, je me bats depuis le début pour qu’autour d’elle, les gens respectent son choix et le prennent au sérieux. Je mords le 1^er qui cherche à en rire.
Non seulement je n’ai jamais pensé une seconde que ce n’était qu’un rêve mais j’’ai sommé toute ma famille de se taire lorsque ce projet a commencé à voir le jour dans son esprit.
D’ailleurs, elle était partie pour accepter un boulot de femme de ménage et quand j’ai vu ça c’est moi qui lui aie dit qu’elle avait du talent en peinture, un goût certain pour ça et qui lui ait proposé de la financer tout le temps nécessaire jusqu’à ce qu’elle s’assume toute seule.
Partout autour d’elle on la pressait de se chercher un métier « digne de ce nom ».
Ma famille n’a pas eu honte de l’encourager à prendre ce job de femme de ménage.
Elle est partie de zéro. Sa seule formation dans son domaine c’est que pendant 2 années elle a suivi des cours chaque mercredi aux beaux-arts.
Ce qu’elle a pour elle ? Un talent certain, elle dessine et peint depuis qu’elle a deux ans. Une passion aussi.
Et comme toi elle refusait de commencer sa vie professionnelle dans un domaine qui ne lui plairait pas (plus précisément elle était partie pour souffrir beaucoup en ne se réalisant pas).
Je n’ai pas eu à la convaincre, elle s’en engouffrée en un rien de temps dans cette voie puisque ça lui correspondait.
Je dois préciser que contrairement à toi, pour elle les études dans son domaine privilégié c’était hors de question car elle souffre de toutes sortes de phobies, dont la phobie sociale et surtout la phobie scolaire.
Où elle en est actuellement ? Elle a réussi à se prouver qu’elle pouvait en tirer un certain revenu puisque chaque fois qu’elle a mis ses peintures en vente, elle les a vendues et très rapidement en plus. Progressivement elle prend de l’assurance, son travail gagnant également en qualité elle en augmente le prix.
Elle complète ses revenus en fabriquant des lampes (plus rapides à faire qu'une toile), lampes qui sont souvent vendues (une centaine d'euros quand même voire 120 quand elles lui en coutent à peine 20 en matériau à fabriquer) avant même qu'elles soient terminées. Là aussi devant son succès elle pourra envisager de faire quelque chose de plus sophistiqué et ainsi d'augmenter son prix de vente.

Elle n’en vit pas encore à l’heure actuelle car elle ne produit pas de façon suffisamment régulière.
Si elle commence à trouver la vie de moins en moins difficile, elle n’est pas encore tout à fait sortie de la paralysie que représentent ses phobies.
Alors pour l’instant c’est le RSA qui la fait vivre n’en déplaise à tous ceux qui pensent que les bénéficiaires du RSA sont des assistés + les APL. Et moi qui l’aide quand certains mois ça ne passe pas car elle a son appartement à elle et est devenue quand même autonome, elle se débrouille sans moi le plus souvent.
Et chaque fois qu’elle vent une toile, c’est ça en plus. Financièrement mais pas que.
Chaque toile vendue c’est un pas de plus vers son autonomie, et vers la réalisation totale de ce qui est devenu son projet de vie. Compte tenu de ses « handicaps » psychologiques, elle mettra plus de temps que d’autres pour parvenir à se réaliser mais elle est sur le chemin et personne ne l’arrêtera plus… elle aussi est lancée et pourtant ce projet ne paraissait réaliste pour personne au départ.
la suite en dessous

[Bly]

… Si je voulais apporter mon témoignage, c’est pour dire que lorsque quelqu’un, un jeune mais pas seulement, émet le souhait de se lancer dans un projet qui nous paraît irréalisable compte tenu du contexte économique et surtout compte tenu de la concurrence acharnée, la tendance est de le remettre à sa place en lui disant que son projet est irréaliste et qu’il faut penser d’abord à s’assurer des revenus plus sûrs comme vous avez été très nombreux à le faire sur ce topic.

Je pense plus précisément au message de duo2photographe qui a mis en avant une page d’arguments tout à fait rationnels pour dire la réalité du marché du travail dans le domaine de la photographie aujourd’hui.
Et qui résume bien la tendance que l’on a lorsque quelqu’un émet le vœu de se lancer dans un domaine qui a la réputation d’être bouché. Surtout quand c’est un métier artistique qui permet de se réaliser.

Lunéral ne les a pas écouté et il a eu bien raison car lui qui n’avait il y a deux ans, encore pas son bac en poche, a presque déjà sa licence et envisage de passer un concours prestigieux qui débouchera très certainement un peu son horizon.
En attendant d’y arriver il continue à se perfectionner et pour l’instant il s’assume financièrement même s’il le fait d’une façon non traditionnelle avec une bourse d’étude. Tant qu’il étudiera il bénéficiera d’une bourse et ce n’est selon moi pas un mauvais calcul.
Non seulement il a des ressources financières mais en plus il se forme !
Et pour après ?
Le pire cas qu’il puisse envisager c’est de ne pas trouver de boulot à l’issue de ses études (ce dont je doute mais il faut tout envisager) et de devoir se contenter du RSA lui aussi au début mais débrouillard et déterminé comme il l’est, il réussira bien à se trouver des compléments de revenus grâce à la photo. Et très vite à se démarquer des autres pour réussir à vendre ses multiples talents.

Il vient de nous dire que pour la technique c’est déjà dans la poche et qu’en plus il possède d’autres cordes à son arc, artistiques cette fois vu qu’il envisage de s’orienter vers un concours qui réclame un profil artistique.
Quant à sa culture générale il n’y a qu’à le lire pour savoir qu’il est tout à fait apte à l’étoffer si c’est encore nécessaire, il faut tjrs le faire mais elle est déjà bien développée pour le peu que j’ai lu de lui. Son écriture est irréprochable, il ne fait pas une faute ce qui est extrêmement rare de nos jours, et sa façon de s’exprimer est excellente, ce qui est aussi très rare chez les jeunes gens d’aujourd’hui. Ce qui est selon moi le signe d'une grande aptitude à enregistrer une des bases les plus difficiles de l'apprentissage scolaire et donc de culture général, cette aptitude est un passeport pour tout le reste des apprentissages même si ce n'est pas un passage obligé.
Bref il a toutes les qualités pour réussir dans la voie qu’il s’est choisie.
Il croit en lui ça aussi c’est une qualité indispensable pour surmonter les obstacles et le découragement quand il peut survenir. En dépit de tous les arguments que vous lui avez opposés il a suivi son idée et il faut pour cela une grande confiance en soi et ça non plus ce n’est pas courant à 25 ans.
Il a même trouvé le moyen de se financer un 6d en vivant d’une bourse d’étude !

Bravo Luneral. Moi je sais que tu réussiras. Tu as tout ce qu’il faut pour cela. Ça prendra le temps que ça prendra mais tu réussiras !
Quand on croit en soi et qu’on est déterminé à réaliser ses rêves, tout devient possible.
Trop de gens souffrent de ne pas avoir pu se réaliser. Ce n’est pas seulement le marché du travail qui est bouché. C’est le manque d’imagination ambiant.
Pourquoi certaines personnes réussissent justement là où des milliers d’autres échouent ?
Pas parce qu’elles ont une intelligence supérieure ou de plus grandes compétences. Il en faut mais ça ne fait pas tout.
Elles réussissent parce qu’au lieu de les brider on leur a montré qu’elles pouvaient vivre leurs désirs.
C’est dans l’éducation que ça se passe. Ou alors ça se produit aussi quand on a la chance par la suite de rencontrer les bonnes personnes, celles qui nous disent que beaucoup de choses sont permises pour un peu qu’on le veuille vraiment et qu’on croie en ses aptitudes.
Pardon si j’ai été un peu longue.
Encore bravo luneral et bon vent !

[Mnemmeth]

respect a vous 2 Luneral et Bly (et ta fille)

[Bly]

Luneral, je connais un jeune homme de ton âge qui a un site internet depuis à peu près 3 ans et qui se fait, aussi incroyable que ça puisse paraître, une petite fortune chaque année. Je jure que c'est vrai.
J'ai calculé combien il gagne et c'est énorme.
Tous ceux qui exercent ce métier ne gagnent pas autant que lui, mais lui il le fait bien et même très bien et quelque chose me dit que toi Luneral tu le ferais aussi bien que lui voire même mieux. Il a une faille que j'ai repérée et qui comblée ferait de lui le roi du pétrole.
Il est déjà le roi du pétrole d'ailleurs. Mais celui qui exploitera cette faille aura un atout de plus pour faire son trou dans ce milieu qui ne va pas tarder à être lui aussi bien bouché.
Je ne dirais pas ici en quoi consiste ce travail, je préfère te réserver la primeur de cette information et si tu sais comment m'envoyer un mail personnel pour me donner ton adresse je te dirai tout.
Tu as probablement eu des échos de ce métier qui a le vent en poupe depuis la démocratisation de la photo numérique qui est arrivée en même temps que les prix des reflex ont baissé. Je pense que nous ne sommes pas rendus encore au pic et qu'il y a encore quelques belles places à prendre.
J'attends ton message et je te jure que ce n'est pas une blague.

[SRT100]

Il est sûr qu'avant toute chose, il faut y croire.

Ma fille est un peu dans le même cas de figure. A 30 ans, elle sort progressivement d'une période de lancement difficile.
Passionnée de photo et de musique, elle a terminé avec beaucoup d'assiduité ses études de vétérinaire. Elle travaille en France actuellement. Mais là n'est pas l'intérêt.

Elle a pu profiter d'un environnement artistique depuis sa naissance. Elle a décidé donc de modéliser un cœur de chien animé en 3D. Idée saugrenue?

En montrant son projet à des spécialistes, elle s'est ouvert des portes qu'elle ne soupçonnait pas.
Aujourd'hui, elle coécrit un livre sur l'échographie ultrasonique destiné aux professionnels.

Le papa est fier de son rejeton.

[basile.crespin]

Bonjour, la discussion a quelques années mais les problématiques qui étaient celles du métier il y a quelques années sont toujours les mêms aujourd'hui : la photographie reste un métier passionnant, agréable, et dans un monde de plus en plus tourné vers l'image, il y a de la place pour tout le monde. Mais le numérique depuis une quinzaine d'années est venu transformer le métier. De plus en plus retoucheurs, les photographes sont aussi contraints de passer de plus en plus de temps sur leur écran a référencer leur activité et leur site internet. La réalité aujourd'hui c'est que le temps passé à faire des photos boitier à la main n'est pas si énorme que ça. C'est une donnée à prendre en compte quand on veut devenir photographe ! Il faut peut être aussi savoir choisir un domaine, une spécialité, le portrait, le reportage, le packshot, le mariage, et s'y concentrer plutot que de s'éparpiller un peu partout.