Personnellement, je n'ai jamais travaillé au développement de photos argentiques. J'ai bien shooté en diapos à l'époque des mon EOS 1000 mais ça s'arrête là.
Ce que je ne parviens pas bien à saisir, c'est la différence qu'il peut y avoir entre à travail de développement argentique et un travail de post-traitement (sans même parler de retouche) numérique.
Certes, le matériel de base n'est comparable sur quasiment aucun point, depuis la pellicule et ses particularités au capteur numérique qui en effet a tendance à uniformiser les rendus "de base". Mais, à partir du moment où on a fait le choix du numérique, quel est l'inconvénient du post-traitement par rapport au rendu que l'on pouvait avoir avec un développement manuel.
On peut se réjouir de la démocratisation de l'accès au procédé de développement ou au contraire regretter l'aspect parfois artisanal que le développement argentique pouvait revêtir, mais la question ne porte plus alors du tout sur la démarche artistique mais bien sur l'aspect pratique voire logistique de la chose.
C'est exact. C'est pour cela que ça demande une certaine démarche personnelle pour trouver ses propres procédés de "chimie numérique"...