Citation Envoyé par bricecom Voir le message
Personnellement, l'infographie, c'est le montage, le rajout d'un élément (ou de plusieurs), le gommage important (lissage) des défauts de la peau, et j'en passe (je parle même pas d'amincir, d'affiner les traits, etc...). Le tamponnage d'un bouton, d'une tache sur le capteur, voire d'un élément perturbateur (style un fil electrique ou une feuille mal placée) ne me choque pas, par contre. Et c'est donc là, où je mets la barrière, l'infographie, c'est "créer" une illustration à partir de plusieurs éléments, qui n'étaient pas ensemble en scène. Ensuite, le traitement appliqué à un RAW n'est pas de la "retouche" puisque le RAW par défaut, est mou, plat, sans contraste !!! Il convient juste d'être mesuré pour pas faire péter les couleurs ou le contraste, mais après tout, ça peut être aussi une volonté de l'auteur (comme ça pouvait déjà être le cas en argentique).

Pour parler de DxO, que je possède, je ne post-traite que les bonnes photos. Et oui ! Un dérawtiseur (je plussoie sur ce qu'a dit Helios), ça sert à développer numériquement, avec des outils différents, mais de la même manière qu'en argentique. Les photos ratées, même en RAW, sont ratées. Alors, si c'est une photo très très importante, impossible à refaire, d'une photo ratée, on arrive à en faire une photo médiocre, tirable seulement en 10x15, mais c'est tout ! En encore, c'est pas de la magie, dans certains cas, c'est poubelle immédiate !
Je plussoie complètement !

Je ne suis absolument pas choqué par le procédé de dérawtisation tel qu'il existe aujourd'hui.
On développe ses photos numériquement au lieu de le faire avec différents bacs dans une chambre noire...
Maintenant, si le post-traitement consiste à rajouter des éléments extérieur, au mieux, c'est du photo-montage, au pire de l'infographie. Le numérique nous propose des possibilités bien plus accessibles que ne l'étaient les procédés de développement argentique. Je ne regrette en aucun cas la démocratisation de ces procédés. Après c'est à chacun de voir ce qu'il peut faire et ce qu'il veut faire : l'important reste à mon sens de rester fidèle à son idée de départ.
J'ai vue récemment sur un post une photo de Genève vue des toits qui tenait plus de l'infographie que de la photo. C'était techniquement bien réalisé mais le on perdait un peu le coté "photographe" : je pense que c'est à chacun de faire le tri dans ce qu'il voit et ce qu'il "cautionne".
De toutes façons, une photo ratée reste ratée, au mieux je la bidouille mais c'est tout. Si en voyant la photo, elle ne correspond pas du tout à l'idée que je m'en étais faite au déclenchement, c'est poubelle et je recommence...
Chacun doit voir quelles sont les limites qu'il ne veut pas dépasser ...