Certes, pour autant je ne fait pas remarquer à ma femme, par exemple, qu'un texte de son cru est exempt de fautes.
Pour deux raisons : d'abord ça n'arrive jamais...
Ensuite, l'élan naturel humain est plutôt de s'attarder sur un défaut ou une anomalie que sur une qualité...

Si émotion, je ressens à la vue d'une image, c'est entre autres causes, que celle ci ne souffre pas de tares, lacunes ou défauts affligeants. De fait j'en oublie ses qualités techniques au profit de ce que je ressens. Je me laisse atteindre.
Je m'attache à maitriser ma technique autant que faire ce peut, mais beaucoup moins à communiquer sur cette dernière, sauf sur demande, ou dans une démarche clairement didactique. Dans ce cas, mon image devient un support avant tout.

Daniel :o