j'ai fait deux safaris au Tchad, la première fois avec un 18-200 (et 450D), la deuxième toujours avec le même boitier, mais le sigma 120-400. Pour les paysages, clairement, je n'en ai fait que très peu, mais un grand angle sous la main c'est pas mal, ne serai-ce que pour des photos plus souvenirs comme les lodges, les délires dans le 4x4 etc. (à la limite un bon compact peut faire l'affaire, un ami avait un Tz5 qui a ramené de très bonnes photos). Après, 200, c'est assez limité, même sur petit capteur, mais là encore, ça va dépendre des espèces, et au final, on adapte bien souvent ses cadrages à la focale utilisée (plus ça va, plus je m'en rends compte, et qu'avec un 35mm, j'ai finalement peu de sentiment de manque par rapport à mon 24-105)

Bref, au vu de ton matériel, ton idée du 18-200 sur un 550D est nickel, de même que de monter en parallèle le 70-200 avec Tc. Pour ce qui est du x2, certes, il y a un perte de qualité, mais il faut aussi voir la photo une fois tirée... en poussant un peu l'accentuation et en jouant sur le contraste, tu as déjà de quoi faire de très beau tirages, et des photos plus qu'acceptable sur un écran (qui est, pour du HD, 2Mpx... tu as de la marge de manœuvre avant de percevoir une réelle dégradation avec un tel redimensionnement, dégradation qui sera sans doute plus lié à l'algorithme de redimensionnement qu'à la photo)
Pour moi, le 24-70 ou un quelconque autre achat d'objectif serait uniquement pour le plaisir, car clairement pas nécessaire (à moins de prendre le 500 f/4, qui lui est une vrai tuerie pour l'animalier et qui mérite son investissement quand on est passionné, mais pour qui est normal, un 70-200 avec doubleur est tout bon - je ne me considère plus comme normal depuis quelques temps déjà )

Pour la protection contre la poussière, ça dépend de la saison, en novembre, je ne me rends pas compte, mais au pire, tu as une astuce pour 5€ que j'utilise pour la pluie et qui marche bien pour la poussière :
- un rouleau de gaffer (de toute manière, à toujours avoir avec soi, ça sert à tout)
- Un rouleau de sac plastique 10L transparent
Tu mets ton appareil dans le sac, avec la couture du sac au niveau de la semelle du boitier (histoire d'avoir une surface à peu près plane au niveau de l'écran). Ensuite, tu place le sac plastique de manière à ce qu'il ai un peu de marge de manoeuvre (pour les molettes), et l'ouverture vers l'objectif. Tu découpe ce qui dépasse vraiment, et un coup de gaffer pour scotcher le plastique sur l'objectif à un niveau qui permet d'utiliser toutes les fonctions (ici, je l'ai collé à moitié sur la partie juste devant le collier de pied). Ne pas hésiter à faire 2-3 tours en serrant bien fort, et un dernier tour où la moitié est collé sur l'objectif, l'autre sur le plastique. Une toute petite entaille au niveau de l’oculaire qu'on vient élargir en mettant en place le viseur, de manière à ce qu'avec l’élasticité du plastique, ça entoure parfaitement la forme, mise en place de l’œilleton par dessous pour maintenir en place, et voilà une étanchéité quasi assurée.
Ca coûte quasiment rien (le gaffer principalement qui est pas "donné"), c'est solide (sac poubelle assez résistant), ça se remplace facilement en cas de déchirure, ça permet d'utiliser toutes les fonctions de l'appareil. Idéal sur les objectifs fixes (qui ne s'allongent pas), mais ça marche aussi sur les zoom qui s'allongent, sur le 24-105, je le met objectif déplié, en le mettant au niveau du pare soleil. C'est un peu galère pour être précis avec la bague de zoom, mais ça se fait très bien. Par contre, clairement, je fais confiance à l'AF (même si j'atteins les boutons sans soucis avec ce système)
C'est sûr, c'est pas beau, mais après tout, osef non ? Le plus embêtant étant que tu n'as pas accès aux cartes ou batteries. Cependant, si en une journée tu vides ta batterie, c'est que tu ferais bien d'en changer, et pour la carte mémoire, j'ai une 8Go sur le 7D, soit 270 photos en Raw. Pour une journée, je trouve ça plus qu'amplement suffisant, car après, il faut quand même les trier toutes ces photos ! (et sur le 1D, c'est 8+16Go... de quoi voir venir)





Dans tous les cas, observations générales sur les petits trucs à emmener :
- bean bag. Un simple coussin gonflable peu faire l'affaire ! (ou du fait mains, ce n'est un qu'un sac de tissus remplis de céréales) il permet de reposer l'objectif pour se stabiliser sur n'importe quelle surface (l'idéal étant d'y mettre quelques sangles avec scratch pour pouvoir le fixer sur des barres par exemple
- Jumelles : sans doute plus important encore que le matos photo !!! j'ai regretté de ne pas en avoir eût à ce moment là ! car les photos, c'est bien, mais profiter d'une observation in situ, du comportement d'un animal qui de toute manière ne rendra rien en photo pour x raison, observer les détails des plumes... c'est aussi ça la photo animalière ! J'ai acheté une paire de 10x42 Bushnell Trophy pour pas très cher (compter 150 à 200€ pour une paire très correcte) depuis, elles me suivent partout, que ce soit en ville (détail architectural, gargouille, vitrail), en randonnée, ou dans la voiture (d'où j'observe énormément d'espèces le long des routes), plus encore que l'appareil.
- chech/masque à poussière. Car si le matos risque d'avaler la poussière, toi aussi ! et j'ai apprécié mon filet de camouflage en mode touareg sur le nez ! (c'était pas durant le safari, mais ce genre de filet est excellent, ça tient bien chaud en écharpe, ça peut servir de filet de camouflage pour des affût, et en touareg, il protège aussi bien du soleil, de la chaleur et de la poussière. Enfin, l'idéal, c'est que de loin, on ne voit que le filet, alors qu'en te collant, tu vois très bien au travers

Affût avec un ami (qui est derrière l'objectif qu'on voit) et qui avait plutôt bien marché

- poire/matos pour nettoyer capteur et optiques. Notamment 2-3 lingettes à lunettes, car ça s'encrasse rapidement ces trucs là

Voilà un peu pour mon retour d'expérience, pas parfait (pas le même pays, pas les même saison), mais chacun vit de toute manière différemment ce type d’événement, selon le matos, le budget, les envies et les attentes.