Aïe, aïe quand je lis ça, je suis sur le c..
C'est absurde.
Déjà, il y a le "on". Comme si tout le monde avait le même avis.
Le plus gros problème, je crois, Manu2019, c'est que tu ne connais pas l'univers des photographes professionnels. Du coup, tu globalises une profession.
Regarde juste quelques images de Serge Lutens, qui est aujourd'hui aussi un grand parfumeur.
J'ajoute que "statut d'artiste", ça ne veut pas dire grand chose non plus. C'est quoi ça "accorder un statut d'artiste"? Comme si un staff de connaisseurs avaient décidé d'accorder ce statut à Delacroix, Mozart ou Béjart.
S'ils sont nuls, ils sont nuls. Où est le problème? C'est le public qui juge.
C'est quoi un "vrai pro"? Un photographe qui touche du vrai argent pour un vrai travail?Citation:
... de leur montrer le travail de vrais pros pour qu'ils voient la différence...
On ne peut isoler l'art de son contexte.Citation:
Un gars qui aurait fait un tableau dans le style de Picasso au XVIIIème on lui aurait dit que c'est de la merde car les canons de la beauté de l'époque était l'académisme. Aujourd'hui quelqu'un qui fait un pseudo Picasso, si on lui dit que son tableau est nul, il rétorquera que Picasso a fait la même chose et qu'il est considéré comme un grand peintre. En musique, c'est pareil avec la musique atonale, etc... et la photo n'y échappe non plus.
Au concours Reine Elisabeth, en ce moment, la plupart des œuvres interprétées sont anciennes. Ça pose un problème?
L'œuvre imposée est contemporaine.
Non! Les exemples sont nombreux. Caillebotte, Van Gogh, Saint-Exupéry... Des amateurs talentueux devenus des références qui n'ont jamais vécu de leur art.Citation:
...De ce fait les amateurs sont condamnés à toujours être considérés comme "médiocres" ou au mieux "moyens" et les pros, quoiqu'ils fassent, toujours des bons, pouvant se permettre tout et n'importe quoi, protégés en quelque sorte par leur statut de pro.
Mais aussi de nombreux artistes restés dans l'anonymat. Parce qu'artiste ne veut pas dire "célèbre".