Idem 2No (bis).

En fait, perso, je privilégie souvent le mode Av pour des raisons de qualité optique optimale à certaines ouvertures, genre entre f/8, f/11, quand cela est possible.
Je fais pas mal de paysage au grand angle et donc la pdc n'est pas trop un soucis la plupart du temps. "f/8" est alors passe-partout et correspond à une ouverture où le 10-22 excelle.

Pour la macro, c'est une autre histoire, il faut gérer cette fois la pdc de façon précise. Dans ce cas, si la "vitesse" descend trop, je suis obligé de monter en ISO pour garantir l'effet.

Pour l'utilisation des téléobj, ça se complique un peu car il faut à la fois essayer de ne pas être à pleine ouverture pour éviter de perdre en qualité optique (sur certains zooms notament, comme le 100-400), et en même temps privilégier une pdc courte, d'où une ouverture grande (f/2.8,f/4, f/5.6 selon), en gardant à l'esprit effectivement d'avoir un temps de pose (=Time Value, "vitesse" n'est pas le bon terme en français!) assez court pour ne pas risquer de flous de bouger... Pas si simple ! Là encore, l'avantage du numérique est de disposer en prime du changement d'ISO à la volée, mais ça ne résoud pas tout...

Tout est histoires de compromis, si tu ne peux garantir une photo nette faute de temps de pose adapté, soit tu sacrifies un peu sur l'ouverture, soit tu sacrifies la qualité du signal en montant en ISO, soit tu utilises un pied si le sujet est immobile...
Après, il faut bien se dire qu'il reste des photos tout simplement impossible à réaliser !!!

Sinon, la règle citée de "1/focale" pour définir le temps de pose minimal anti "flou de bouger" est vraiment à retenir, même si ça n'est pas une règle absolue. Evidemment, avec un objectif stabilisé, cette règle ne tient plus mais elle fixe quand même la limite native de la focale utilisée et donc par déduction la limite de ce que pourra tolérer la stabilisation (2 à 4 stops de gagnés selon la génération de l'IS).


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