1- c'est un travaille qu'on laissait autrefois au photographe de quartier développant les pellicules (proposant d'ailleurs des options comme la retouche des yeux rouges, les contrastes etc.). La prise de vue reste essentielle, car si on peut tout faire sous photoshop, cela peux prendre tellement de temps, que ca en devient ridicule. Un travail en amont sur les éclairages, l'exposition, le cadrage de la photo te fait gagner un temps incommensurable. Une personne qui faisait des formations m'avais expliqué sa méthode : il laissait les élèves se planter en prenant la photo tout en se disant "je règlerai en post traitement", et montrait ensuite que là où il prenait 1h à traiter ensuite, une photo avec 2 minutes de réglages, ne mettait que 2 minutes à avoir le même rendu.
2- le post traitement sert avant tout à sublimer la photo. On va de toute manière altérer ce que notre oeil voit (du fait qu'on voit en 3D par exemple). Le but va être de donner à la photo son écrin, faire en sorte qu'elle soit comme on la voudrait, comme le photogaphe/developpeur ressent la scène.
3- post traitement : pour moi, c'est traiter globalement la photo (jouer sur les contraste, balance des blancs, saturation des couleurs). La retouche, c'est lorsque les traitements sont localisés (suppression d'un grain de beauté, détourage etc.)
4- Moi je travaille par lot au maximum (car plus rapide), et les photos d'une série étant généralement prises dans les même conditions, la recette pour l'une s'applique à toutes (à quelques exceptions faites)
5- Trop... perso, j'y consacre peut être 1 minutes par photo ? ca dépend des clichés, sur certains qui valent vraiment le coup, je peux passer plus de temps, mais généralement, je fais ça assez rapidement (sauf les traitement noir et blancs que je peaufine un petit pe)
6- Le raw contient plus de données et a une latitude de réglage plus grande qu'un jpeg. Il permet par exemple très simplement d'ajuster la balance des blancs (puisque ce n'est qu'une interprétation des données du capteur), là où en jpeg, il faut faire un virage de couleur en tatonnant.
7- Ca apporte tout le reste, à savoir la gestion de la couleur, des contrastes etc. gérables via les styles d'image, mais ceux ci sont vite limités en nombre et en possibilités, alors que le post traitement est beaucoup plus vaste et facile à gérer sur ordi.
8- Peu ou prou, il interprètent les fichiers RAW, chacun utilisant sa sauce. DxO permet une correction des objectifs tiers (sigma/tamron/tokina), et a un meilleure rendu au niveau du traitement du bruit (et des corrections je trouve), mais DPP s'améliore au fil des version. Perso, je me contente de DPP, mais pense passer à Lightroom un de ces 4