Affichage des résultats 1 à 6 sur 6
Discussion: The Lobster
-
03/11/2015, 13h55 #1
- Inscription
- May 2013
- Localisation
- Paris
- Messages
- 802
- Boîtier
- Canon 60D, Canon 350D
- Objectif(s)
- Canon 50mm 1.4;Canon 85mm 1.8
The Lobster
Bonjour à tous,
Hier je suis allé voir le film The Lobster. Passons sur le film en lui même qui peut tout à fait plaire, ou non.
J'ai néanmoins appris qu'il avait été tourné en lumière naturelle et sans maquillage. C'est assez surprenant, bien sur ce n'est pas le seul.
Comment avoir des raccords parfaits au niveau de la luminosité si on tourne en lumière naturelle ? Merci de m'éclairer
Thomas
-
03/11/2015, 16h39 #2
- Inscription
- January 2010
- Localisation
- Nantes
- Messages
- 3 180
- Boîtier
- 2 Canon 5D Mark II + 1 Mark3
- Objectif(s)
- 50mm 1,4 - Zoom 16 35mm 2,8 L - 100mm 2,8 macro - 85mm f:1,8 - 24mm f:1,8
Rien de particulier pourtant.
Le nombre de film tournés sans fard ni éclairages est énooorme (une grande partie de la nouvelle vague et tous les films qui ont utilisé le coté "naturaliste")!
Certains films de Pialat, idem pour magnifique film "Michael Kollaas" d'Arnaud des paliières dont Jeanne Lapoirie à signé la photo.
Les raccords lumières se font avec une cellule, à l'exposition :
On conserve les valeurs de chaque plan, et on les reporte au mieux sur la scène ou le plan suivant, afin de conserver une cohérence.
Plusieurs valeurs sont mesurées : le contraste, les basses et hautes lumières.
Sur une caméra numérique on conserve l'histogramme, sur une caméra argentique on note les valeurs (c'est le rôle de l'assistant du Chef Op).
L'étalonnage termine de "lisser" les raccords.
Ce n'est pas parce qu'on éclaire pas artificiellement qu'on n’utilise pas des black-fill, des réflecteurs, des panneaux diffuseurs, des filtres....et même des projecteurs Leds sur batterie...
En revanche la liste des films non "maquillés" est si importante !!
Fran6
-
04/11/2015, 09h19 #3
- Inscription
- January 2010
- Localisation
- Nantes
- Messages
- 3 180
- Boîtier
- 2 Canon 5D Mark II + 1 Mark3
- Objectif(s)
- 50mm 1,4 - Zoom 16 35mm 2,8 L - 100mm 2,8 macro - 85mm f:1,8 - 24mm f:1,8
J'oublie un point important.
Lorsqu'on tourne en argentique, la valeur ISO n'est pas modifiable. En effet on choisi une émulsion plus ou moins sensible, et lorsqu'elle est dans le magasin de la caméra, on ne peut modifier cette valeur ISO.
Une émulsion est faite pour la lumière du jour ou la lumière artificielle, donc pas possible de modifier cela non plus lorsque le choix est fait, pas de balance des blancs au niveau de la caméra !
Il s'agit donc de bien adapter la sensibilité et la température de lumière du film par rapport à la séquence, la quantité et lumière, le type de source...
Il est possible de "pousser" la sensibilité d'un film en exposant plus ou moins afin de ne pas changer le film pour changer les ISOs.
Mais cela à un impact très fort sur le contraste, la saturation et la couleurs...
L'arrivée des caméras numériques à grandement facilité toutes ces contraintes très fortes !
Pourtant un très très grand nombre de films sont encore tournés en film et pas en numérique.
=> Le dernier James Bond "Spectre", mais aussi "Interstellar", "Lucy", Man of Steel, Hunger Games.....tous les Woody Allen, tous les Tarantino, tous les Scorcese, J.J.Abrams, Nolan, Xavier Dolan....etc
Bref, le numérique n'est pas encore à la hauteur du film en terme de performance et de latitude, mais il offre une souplesse de travail qui autorise un grande liberté de travail.
> Il est désormais plus facile de tourner sans éclairage, grâce à la sensibilité des capteurs, il est plus rapide d'obtenir un résultat, car la post-prod peut être embarquée au tournage !
=> Cela se fait de plus en plus, avec des régies mobiles sur les tournages, qui conforment, pré-montent dans la foulée du tournage, sur place, comme pour le film "Gone Girl" de David Fincher qui a été pré-monté en direct !
Fran6
-
04/11/2015, 09h54 #4
- Inscription
- August 2010
- Localisation
- Corrèze
- Âge
- 61
- Messages
- 9 254
- Boîtier
- r 6-r 7
- Objectif(s)
- canon 50 f 1,2, 16-35, 70-200 is ii, 135 f 2, 100 L, 400 V2, Tc 1,4-2
La numérisation d'un film a autant de détails que la version bande ?
-
04/11/2015, 14h06 #5
- Inscription
- January 2010
- Localisation
- Nantes
- Messages
- 3 180
- Boîtier
- 2 Canon 5D Mark II + 1 Mark3
- Objectif(s)
- 50mm 1,4 - Zoom 16 35mm 2,8 L - 100mm 2,8 macro - 85mm f:1,8 - 24mm f:1,8
Oui, l'étape de la numérisation ne produit pas de pertes majeures. Je veux dire que la copie numérisée est fidèle à l'original en terme de latitude.
Ensuite un DCP est produit à partir du montage et après l'étalonnage et l'application des effets spéciaux, et c'est là que le choix de la latitude est fait.
DCP = Digital Cinema Package => c'est la copie spécifique pour la projection en salle, au format des projecteurs.
La très grande majorité des projecteurs dans nos salles de ciné sont en 2K.
C'est au moment de la projection que la dégradation peut intervenir, suivant le type de projecteur et les conditions de la projection, réglages, lampes....etc
Il faut compter 2,2 millions de pixels pour une projection en 2K sur un format de film 1:85et il faut compter 9 millions de pixels pour un environ 238 mm2 pour une projection en 4k pour le même format.
Fran6
-
04/11/2015, 22h47 #6
- Inscription
- May 2013
- Localisation
- Paris
- Messages
- 802
- Boîtier
- Canon 60D, Canon 350D
- Objectif(s)
- Canon 50mm 1.4;Canon 85mm 1.8
Merci Francis de ta réponse
Informations de la discussion
Utilisateur(s) sur cette discussion
Il y a actuellement 1 utilisateur(s) naviguant sur cette discussion. (0 utilisateur(s) et 1 invité(s))