Salut,

c'est exactement ça le fond du problème.

La règle du 1/focale résultante souffre de deux limitations notables :

1) elle part d'une hypothèse de flou acceptable basée sur le cercle de confusion, lequel n'est pas au départ choisi pour des zoom à 400% mais pour une observation à distance normale d'un cliché tiré avec soin sur papier. Le nouveau mode de consommation des photos (sur écran avec la loupe 100% dans au bout de la souris) rend cette loi insuffisante. Il faut y ajouter qu'avant de se lancer dans ce type d'observation, il faut s'assurer d'avoir fait le point avec soin (souvent, on accuse l'objectif d'être un cul de bouteille alors que c'est le point qui n'est pas bon) et au bon endroit (la multiplication des collimateurs AF rend cet exercice compliqué) !
Bien entendu, il faut s'assurer également d'avoir recours à un diaph qui donne une profondeur de champ adaptée à la situation. Face à ces deux paramètres, la vitesse d'obturation ou le fait d'avoir recours à un pied réel ou virtuel (IS) ne peuvent rien du tout.

2) elle ne dispense pas de s'appliquer, notamment en limitant au maximum les oscillations du photographe et la déviation induite par le fait d'appuyer sur le déclencheur ! Les boîtiers pro ont des déclencheurs plus sensibles que les pas pro, et même réglables en SAV pour certains (EOS 1v par exemple).
Une petite remarque au passage, il ne faut pas retenir sa respiration car l'augmentation de la concentration de C02 dans le sang fait trembler. Il faut au contraire respirer doucement et tirer (photographier) sur l'expiration lente.

Amitiés,

Bruno