ll y a eu une mode à la période argentique, en effet, illustrée notamment par la firme Cokin. On s'achetait un filtre comme on s'achète une appli, aujourd'hui.

Pour la couleur notamment, et pas seulement les dégradés, aussi d'autres effets dont on se lassait assez vite. Et des filtres pour compenser la BdB.

En N&B, les filtres couleurs (jaune, orange, vert, rouge...) pour le contraste qu'on trouve aujourd'hui dans les logiciels de post prod.

Je reviens sur l'intérêt des filtres dégradés aujourd'hui en numérique.

Inconvénients:
- l'effet est irréversible. Contrairement à la post prod, pas question d'enlever l'effet.
- l'effet artificiel. Au niveau de l'horizon, le passage clair foncé laisse une zone indéfinissable. Ca marche plus ou moins avec les paysages marins, mais dès qu'un élément d'avant-plan apparaît, (une voile de bateau, par ex.) c'est foutu.
- le prix. Une batterie de bons filtres coûte cher.
- l'encombrement et le stockage.
- la répétitivité de l'effet. Un filtre, un résultat.
- l'utillité uniquement en grand angulaire et en paysage.
- j'en oublie sûrement.

Avantages:
Je réfléchis...
Ah oui, si on n'a pas les moyens de faire autrement.