Il n'est pas pensable de retrouver le négatif correspondant sur plusieurs dizaines de kilomètres de rush ni sur les 3 km du néga monté.
De plus la caméra shoote au 1/50 e, ce qui dans la plupart des cas, est bien insuffisant pour avoir des images bien nettes et piquées.

Aujourd'hui la post prod des films n'a rien a envier à ce que l'on obtient avec photoshop, ils peuvent faire des sélections, y appliquer un filtre et cet effet sera automatiquement reporté sur toutes les images de la séquence en adaptant la sélection en fonction du mvt de caméra ou du sujet.

C'est vrai qu'ils maîtrisent bien les conditions d'éclairages, même en extérieur en utilisant des tulles (pour atténuer et diffuser la lumière ambiante) et/ou des arcs pour ajouter une direction de lumière.

Mais le gros avantage en ciné, c'est de travailler avec des pellicules particulièrement performantes, qui permettent d'aller chercher des détails à moins de 10 IL dans les noirs.

J'étais photographe de plateaux sur Nuit noire, un film particulièrement difficile à éclairer, Roger Dorieux s'est vraiment défoncé. Malgré tout, il est allé à l'étalonnage avec mes photos en demandant d'obtenir le même résultat mais sans obtenir ce que j'ai obtenu, au prix il est vrai, d'un énorme travail sur photoshop.

Je ne pense pas que l'image d'un film soit interdit à la photo, bien au contraire, les difficultés du au mvt caméras ou comédiens, et à l'unité de lumière sur toute uns séquence alors que la caméra change de point de vue, oblige à des compromis qui ne sont pas nécessaires en photo.