Ouai c'est ce que je disais, le RAW c'est surtout une technique de rattrapage de muavais réglages ;)
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Ben non, mauvaise lecture... :(.
1) Tu peux faire des rattrapages de mauvais réglages avec du Jpeg -mais c'est bcp plus difficile...)
2) Je parlais surtout de BdB et la BdB est quasi impossible à règler de base et les préréglages des APNs laissent souvent à désirer. Le RAW permet TRES facilement de le corriger.
Combien ici font leur propre BdB avant une scéance de shoot ? Qui la refait lorsque les conditions d'éclairage changent ? Bien obligé de refaire une retouche si ça correspond pas bien aux conditions de prises de vues. Enfin bon là je dérive par rapport au sujet du topic.
Perso, je fais très peu de retouches autre que ça (et des recadrage parfois) mais c'est 1000 fois plus facile à faire à partir d'un RAW que d'un JPEG...
Mais franchement à chacun de voir ce qui lui convient le mieux et c'est pas moi qui vais dire si le jpeg c'est pas bien et le raw c'est mieux ou le contraire.:rolleyes:
C'est à mon humble avis une façon de voir les choses, mais bien restrictive et très éloignée de la réalité...
Pour moi le RAW c'est surtout maitriser de A à Z sa prise de vue. Donc Photographier en RAW en numérique c'est comme développer ses films et faire ses propres tirages en argentique.
Le JPEG en numérique correspond lui en argentique au photographe qui déclenche puis qui confie le développement et le tirage à un labo.
Il n'y a pas un "résultat" possible issu d'un déclenchement, mais une multitude, il n'y a qu'à voir en confiant un même négatif à plusieurs labos et/ou tireurs différents...
Faire du N&B de qualité (c'est à dire entre autre sans dégrader sa photo) en numérique sans utiliser le RAW faudra m'expliquer comment c'est possible.
Le RAW est pour moi la chambre noir du photographe numérique, c'est la maitrise de toute la chaine de fabrication d'une image et pas la technique de seconde chance avant tout.
Ouais. En ce qui me concerne, j'éprouve très rarement le besoin de retoucher ma balance des blancs. Et de toute façons, en quoi est-ce plus facile de la modifier en Raw ?
Sur des logiciels comme Paint Shop Pro, il y a une fonction équivalente à celle de DPP, avec laquelle on peut faire varier la température de couleur. Le résultat sur un jpeg est le même que sur un raw avec dpp.
Sur Photoshop, on peut utiliser les filtres. C'est effectivement moins pratique que dpp ou PSP, mais c'est faisable, et c'est un problème de logiciel, pas un problème de format.
Sylvain
Oui Sylvain.
Mais tu fait une correction. Tu sauve -> dégradation.
Puis tu te dis "Ha zut, j'aimerais encore juste tamponner ce truc". Tu ouvres une nouvelle fois le JPEG, tu corriges et hop 2ème sauvegarde -> a nouveau perte de qualité.
En bossant comme cela, ton JPEG finiras par "peser" 20kbytes et adieu la belle photo ...
Du moment que tu fait tout le boulot en une fois, sur la première image JPEG, ok, la qualité n'est pas si dégradée que ça, du moment que tu en fais pas un poster.
Je suis d'autant plus convaincu de l'intérêt de shooter en RAW que l'EOS-1D à une dominante verte peu flatteuse en jpg.
Mais plusieurs photographes sportifs pro ne shootent qu'en jpg pour garder une rafale en continu (le buffer n'est jamais plein) et n'ont pas plus de problèmes que ça. L'autre avantage, ils ne perdent pas de temps à dérawtiser avant de cataloguer les photos et de les balancer aux agences.
Tu possèdes un 5D donc tu peux régler ta balance des blancs à 100k près !! Ca laisse largement de quoi calibrer :)
Et au passge le JPEG n'est pas un format compressé à la base. On peut e compresser mais un JPEG 100 (brut donc) est parfait, il présente les amas des couleurs parfaitement. C'est seulement quand on le compresse qu'on perds des informations.
Ce n’est pas tant la compression qui fera la différence, surtout si elle est modérée au départ et qu’on peut enregistrer toutes les étapes en tiff si on veut.
Il faut compter que le raw proposera 12 ou 14 bits de profondeur par couche au lieu de 8, ce qui laisse une marge confortable pour travailler et surtout il n’y a pas de compensation du gamma (de 1.0 vers 2.2) et pas de conversion du profil natif vers un espace de travail. La réponse linéaire des données (gamma de 1) permet une meilleure qualité du résultat parce qu’il permet que les niveaux ne soient pas « compressés » vers les hautes lumières.
Le traitement des fichiers raw doit être comparé à un travail de labo, cela ne s’improvise pas et réclame des connaissances spécifiques. C’est une autre branche de la photo, il est souhaitable de la connaître. Ayant longtemps pratiqué l’argentique, je remarque que les meilleurs tireurs argentiques font de très bons développeurs de fichiers raw.
Je ne connais pas toutes les facettes de leur boulot, mais je connais les conditions de ceux qui photographie le sport le we pour la presse régionale en ayant accompagné quelque fois, la rédaction leur impose du JPEG, et même du JPEG plutot très compressé. De toute façon faut voir la qualité journal aussi (c'est même spécial de parlé de qualité là :D) donc effectivement dans ces conditions pas la peine de chercher plus loin. Reste que par contre aucun agrandissement de qualité ni support papier glacé possible avec de genre de fichiers.
Tout dépend donc aussi de l'utilisation qui est faite des photos.
bonjour ,
en lisant ce fil, bien que convaincu par l'utilisation du format raw pour ces possibilités de " developpement ", j'ai chercher a mieux comprendre les differences reels entre raw et jpg.
je suis tomber sur ce site tres instructif de patrick morand :
Raw, Tif ou Jpeg
apres ça pour moi c'etait beaucoup plus clair !!! :)
Chaque format a ces avantages.
Suffit de les connaitre et de les utiliser au mieux selon ce que l'on fait.
Je suis un fervent supporter du Raw, mais les comparaisons avec le développement des films négatif me font un peu sourire. J'en ai fait pas mal et franchement mes préoccupations lors du développement et tirage argentique n'étaient pas du tout comparables avec ce que je fais en numérique quand je pars du Raw. Les mauvais révélateurs, les temps trop longs dans la cuve qui donnaient du grain, les traces de calcaires sur les négatifs, les poussières, les rayures, le choix du bon grade de papier, les difficultés du glacage à la plaque chauffante, ... où c'est tout ça avec le numérique ? alors pourquoi, même dans les bons livres, cette comparaison à mon avis injustifiée ? En raw on a davantage le contrôle des réglages qu'en jpeg, mais on est loin de tout avoir en main, et au temps de l'argentique on n'était pas maître de tout non plus. La seule chose où le numérique et l'argentique sont comparables, c'est le coup d'oeil du photographe qui choisit ce qu'il va photographier.
Ne jouons pas sur les mots, l'argentique et le numériques ne sont pas la même chose du tout, donc par définition incomparable, j'ai fais longtemps du labo, je sais bien de quoi tu parles ;)
Reste tout de même que c'est un des parallèles, même grossier, que l'on peut faire entre les deux mondes dans le sens où du JPEG on ne pourra pas faire grand chose, alors que du RAW une multitude de traitements sont possibles, comme il est possible de le faire en argentique suivant le type de chimie, de papier, de filtre etc etc...
Mon discours n'avait pas pour but de dresser un parellèle parfait entre un développement de RAW et de film, chaque monde ayant ses propres techniques, juste de mettre en évidence l'aspect "travaillable" de son fichier, plutôt que de subir le traitement interne du boitier, comme celui qui donnait son film et ses tirages au labo du coin n'était maitre de rien du tout à la suite de son déclenchement ;)
C'est vrai, et en tirant nos papiers dans la chambre noire, on avait quelques degrés de liberté pour le rendu final, en particulier lors de l'exposition du papier, mais c'était assez limité en fin de compte sauf pour les "accrobates" du tirage et limité au N&B. C'est le numérique qui a donné à tous des possibilités presque illimités pour "travailler" la photo.
Pas de nostalgie de la chambre noire, on s'y crevait les yeux et ma femme avait horreur que je transforme sa salle de bain en labo.
Je ne suis pas sûr que ce soit aussi évident que cela pour tout le monde, c'est pour cela que je le précisait.Citation:
Il est évident que "image Raw" est un raccourci pour dire "Image RVB non compressée issue du Raw"
Pour compléter ma remarque, travailler en JPEG revient a choisir les paramètres de développement "a priori", alors que travailler en RAW c'est choisir les paramètres de développement "à postériori". Le choix appartient à chacun.
J'ai pratiqué le labo pendant de nombreuses années, ce qui m'a naturellement ammené à travailler en RAW. J'ai toujours aimé travailler le traitement jusqu'à l'image finale.
Je partage l'opinion ci-dessus qu'une photo se fabrique et se réussit à la prise de vue. Pour moi, le post-traitement (argentique ou numérique) est le moyen de valoriser une photo réussie, et non un moyen de "ratrapage" d'une photo ratée.
Déjà en argentique, certains utilisaient le post-traitement pour "fabriquer" une image. C'est également le cas en numérique. Je repecte ce choix et j'ai d'ailleurs vu de très belles images faites de cette manière. Simplement, ce n'est pas mon truc.
Y a bcp de lecture par ici !
Je n'ai pas tout lu, ça m'a vite fatigué, mais je préfère aussi la photo que je ne retouche pas 1 seule seconde. En pratique, j'utilise les 2, selon le contexte :
- la pdv dont je ne suis pas certain, une bdb suite éclairage artificiel, etc. je passe en RAW ;
- la pdv "dont je suis sûr à 90%", je reste en JPG.
J'avoue même parfois passer en Full auto : c'est fou, non ? :p
La ou je me fais piéger, c'est au soleil : mes lunettes se teintent selon les UV, et le risque de mauvaise surprise augmente. C'est aussi valable par temps de neige + soleil.
Question à Luftikus : quand tu dis revoir le RAW suite à changement d'écran ... tes écrans sont-ils calibrés ?
Je suis bien d'accord ! Même en Raw, une photo mal exposée ou aux ombres trop bouchées, ne se rattrape pas bien. C'est mieux qu'en jpeg mais une bonne photo doit être tout de suite correcte avec les réglages de pdv (pour DPP) mais à 100 ou 200 iso, le raw a presque un IL de marge alors que rattraper un IL en jpeg est problématique et même impossible si c'est de l'expo en trop. Et puis ne pas avoir de dégradation initiale jpeg c'est précieux quand on n'utilise qu'une petite partie de l'image. On n'a pas toujours le 400mm avec soi.
Ah non, moi, je bricole sévère: écrans non calibrés (un au boulot, un à la casa), prise de vue en sport n'importe comment, sans viser avec l'oeil, parfois sans vérifier l'expo, pas mal en ISO 1600 pour avoir de la vitesse, enfin, vous voyez le tableau. Dans semi-expert, il y a semi, hein :rolleyes:
Et alors ce bon 40D il encaisse tout sans broncher, et quand je me gourre, le RAW me permet de ratrapper beaucoup plus facilement toutes les conneries que j'ai faites.
Est-ce grave, docteur ?
Je rejoins Bécanne133.
Le RAW est fabuleux sur le PC.
En revanche, je galère sur des problème d'impression :
- soit je converti en JPEG et je perd tous l'intérêt du RAW (dans le détail du résultat)
- soit je fais du TIFF, mais c'est 75 Mo à chaque photo : impossible à transmettre à un photographe pour impression si on a quelques dizaines d'images !
Comment faites-vous pour conserver la qualité et la subtilité de vos fichiers RAW lors des impressions papier ?
I see ...
Vous m'prendrez 18 pilules aux 3h : d'abord les 6 roses, puis 3 bleues, 5 vertes et 4 rouges.
Comment, vous êtes daltonien ? Dammit, il est "relou çui-là" ! Oki, prends au hasard, de toutes les façons c'est du choco enrobé de sucre teinté :blink: :p
Tu vas p-e m'éclairer sur un truc : qd j'ai acheté mon monopode, y avait pas de notice, et qd je le prends à bout de bras je n'atteinds pas le déclencheur ... Faut-il utiliser le retardateur ? :rudolph: ... ou crier "go go Gadget" ?
Je posais la question (celle du post d'avant, la vraie, suivez un peu dans le fond :D) pcq un écran pas calibré ça fausse pas mal les clrs ...
Bon évidemment, j'avais installé DPP dés le premier jour où j'au reçu l'eos. Donc ma deuxième question est: Comment fait on pour convertir en Jpeg sur DPP et envoyer la tof sur un dossier dans mes documents (Copier coller ?). Lorsque je renvoi l'image, window's me dit qu'il ne peux pas l'ouvrir. (Je n'ai pas vu d'explication concernant la conversion Jpeg dans le tuto de Cédric Girard...)
Dans DPP, quand on modifie un Raw, il y a deux opérations à faire pour sauvegarder et le RAw et le jpg. Pour le Rawil suffit de faire "Sauvegarder". Pour le jpeg (ou le tif) il faut faire "Convertir et sauvegarder" ; dans la boite Windows "Enregistrement" il faut choisir Tif ou jpeg et préciser le taux de compression. Attention, avec DPP, un taux de 10 donne des jpeg très peu compressés.
OK, je viens de trouver à l'instant merci à plus tard !
Comme, je l'ai mentionné dans ma présentation, j'ai cédé une vingtaine de tofs (8 millions de pixels en Jpeg) brut APN (Dimage A200) donc pour illustrer un catalogue concernant une douzaine de Sté connues et moins connues. Je dois dire que le résultat sur le catalogue n'a rien à voir avec les images à l'écran qui elles, sont retouchées un petit peu. C'est évident que le papier glacè donne un plus aux images Jpeg.
http://img72.imageshack.us/img72/649...ionx600on5.jpg
http://img524.imageshack.us/img524/7...brutx60ot7.jpg
http://img524.imageshack.us/img524/7...d8ce649251.jpg
:clap: Voila, ce matin (7h30), je l'ai shooté en Raw. C'est donc la première tof en Raw que je publie. Je pense que je vais rester comme ça à présent:rolleyes:
[URL=http://imageshack.us]http://img246.imageshack.us/img246/7...eresignnb4.jpg[/
Bravo ! beaux rouges profonds, beau relief ; Faire son premier raw, ça compte dans la vie d'un homme.
MDR !!!:clap_1:
En soundtrack, je te conseille Raw Power d'Iggy Pop pour subliminer ta jouissance :clap_1:
J'ai une tof de moi et quelques amis pêcheurs (shootés à Menton) qui était parue dans Nice matin mais je ne pense pas qu'elle était en RAW (comprendre raie) mais plutôt en Thon mdr !
http://img89.imageshack.us/img89/552...tonx800fn4.jpg
Titouti est à droite avec la casquette bleue (Ca ne vaut peut être pas Carla et sa rose blanche mais ça reste un sacré bon souvenir). Aujourd'hui, je pêche d'autres drôles de poissons et mon patron est le mari de Carla :34: mdr
Pour revenir sur le sujet principal (et sans vouloir semer la zizanie des pour ou contre raw / jpeg), c'est sûr qu'en format raw la retouche logicielle est plus pertinente.
Mais, j'ai quand même l'impression (j'ai fait quelques essais) que dès qu'on monte en iso (j'ai forcé jusqu'à 1600), le raw est plus bruité que le jpeg.
Du coup, dès qu'on monte dans les iso, ne vaut-il pas mieux prendre jpeg ?
Ben non, ça me semble normal, puisque le jpg est déjà bricolé par le boitier (et ses algorithmes intégrés), tandis que le raw, on le bricole tout seul comme un grand. N'est-il pas ?