C'est hard les pupilles, voir P. Toscani

Les nombres :1, 1.4, 2, 2.8, 4, 5.6, 8, 11, 16, 22, 32 on appelle ça indice d'ouverture ou, comme P. Toscani, nombre d'ouverture et on l'identifie couramment par la lettre N. Dans la série d'indices, quand on passe au suivant, la quantité de lumière est modifiée dans un rapport 2 ou 1/2. N est sans dimension car c'est le rapport de deux longueurs

N= f/V
  • f : la distance focale
  • V : le diamètre du diaphragme

Donc V=f/N et il s'en suit que, à indice d'ouverture constant, plus la focale est longe plus le diamètre de l'objectif est grand. C'est pour ça que les téléobjectifs qui ouvrent grands sont très chers car ça induit des lentilles frontale de grand diamètre.

Ces formules sont utilisables quand on modélise l'objectif par une lentille équivalente mince. Le diamètre réel (physique) de l'iris (diaphragme) n'est pas égal à V mais, en gros, il va dans le même sens. Dans les objectifs complexes comme les zooms ou lorsqu'on utilise un multiplicateur de focale ça se complique mais l'assemblage est toujours modélisable sous forme d'une lentille et d'un diaphragme (schéma équivalent).