La visibilité de la diffraction ne dépend que de la taille du tirage et de la distance à laquelle on le regarde. Voir : Diffraction Limited Photography: Pixel Size, Aperture and Airy Disks où d'ailleurs, comme par hasard est pris en compte la taille d'affichage, et la distance à laquelle on le regarde. Sur un tirage de 75cm de large à F/16, la diffraction est invisible si on se tient à 1m et ce pour 1MP, 10MP ou 100MP... dingue, non ? La définition du capteur n'a donc rien à voir là-dedans. Cette diffraction se voit d'ailleurs surtout sur écran à 100%, là où l'agrandissement est maximal et la distance de vision, minimale. De toute manière, il faut être clair : ou un capteur est suffisament défini pour voir les défauts optiques de la transmission de la lumière à travers les lentilles (la diffraction, phénomène optique, indépendant du boitier), soit il est insuffisamment défini et la diffraction (et les autres défauts de l'image) est masquée par la grosseur des pixels (à grandissement égale par rapport au cliché hyper-défini du 1er capteur, on voit des pixels carrés, et donc pas de diffraction).

Personnellement, si j'ai besoin de F/22 pour faire ma photo, je ne me pose aucune question existentielle...

Concernant le piqué optimum, en général, on considère qu'il faut fermer de 2 diaphragmes par rapport à la pleine ouverture. Cela dit, c'est une donnée très très dépendante de la qualité des objectifs utilisés. C'est d'autant plus vrai en début de gamme et d'autant moins vrai concernant le très haut de gamme. Il y a aussi des exceptions, comme le 70-200 F/4 L (certes un L, mais relativement abordable), pour lequel l'amélioration du piqué est très très marginale quand on ferme à F/5.6.