Contrairement à ce qu'on pourrait croire, il n'y a pas un monde entre un 40 ou un 50d dans la construction globale d'un EOS 7D, mis à part les joints ajoutés pour lui conférer une meilleure protection contre le ruissellement, la principale différence apparaissant au premier coup d'oeil une fois l'engin dépouillé de ses coques, est la cage reflex plus imposante parce que redimensionnée pour recevoir un plus gros prisme pour assurer enfin dans un boîtier expert la couverture à 100%.

Globalement l'architecture interne n'a pas beaucoup varié. En détaillant un peu plus, on constate que l'obturateur a changé, plus élaboré et plus robuste que celui de ses prédécesseurs.

L'évolution des boîtier expert Canon que nous voyons là s'accompagne d'une qualité de construction indéniable, mais est loin de ce qu'on peut trouver au coeur d'un boîtier pro, à savoir la cage reflex elle-même et son bloc AF.

L'AF du 7D reprend la formule éprouvée des capteurs des boîtiers grand public, même si le nombre de capteurs et leur architecture a changé (capteurs de type croisé), c'est toujours une surface de silicium avec des capteurs physiques bien délimités et séparés alors que la bloc AF des boîtiers pros est radicalement différente, constituée par une capteur vidéo unique sans "capteurs AF" délimités, ceux-ci étant virtuels, regroupant des pixels des lignes et des colonnes de sur l'image formée sur ledit capteur.

Ces deux systèmes d'AF ne sauraient se comparer, ce qui ne retire rien, au contraire aux qualités du dernier avatar de la lignée des c blocs de capteurs AF depuis celui de l'EOS 30 argentique dont il est le lointain héritier, avec sa multiplication de capteurs croisés et la sensibilité accrue du capteur central qui n'est pas en soi qu'un simple capteur croisé.

L'évolution des boîtiers s'accompagne de l'amélioration de la qualité de construction globale, ce serait faux de prétendre le contraire, de plus une partie est transparente à l'usager qui ne peut la soupçonner en n'en voyant que la partie externe dans sa superficialité.