Alors que je terminais mes humanités artistiques, j'ai racheté une Lunasix à un pote qui terminait ses études de photo.
Je l'utilise donc régulièrement depuis 1972! Si, si!
Avec mes nombreux boîtiers utilisés depuis: en argentique SRT101, Konica, Eos5 et numérique 450D... 7D...

Du coup, je me permets de vous rappeler quelques principes élémentaires.

Par exemple:
Que vous photographiiez (oui, c'est du subjonctif ) une page noire ou une page blanche, la mesure de lumière incidente vous donnera la même expo, donc au final, une photo noire... ou blanche.
Alors qu'en lumière réfléchie, avec votre appareil ou un spotmètre, la mesure sera compensée afin que la page noire ET la page blanche soient GRISES!

Vous avez sûrement remarqué qu'en photographiant à la montagne enneigée, il était compliqué d'obtenir une neige bien propre.
Et cette semaine, lors d'un concert de Calogero photographié du balcon avec un smartphone, les visages étaient délavés et même crâmés.

C'est donc là l'utilité de la mesure incidente.
Je me rappelle une photo qui figure sur le mur de ma salle à manger, prise sur une île grecque où ma fille petite caresse un chien en plein soleil avec une ombre marquée sur la moitié de la ruelle à gauche.
Le sujet impossible pour la cellule. Si vous piquez à gauche dans l'ombre vous cramez les blancs et si vous piquez à droite, vous bouchez les ombres.
Heureusement la latitude d'expo du négatif m'a permis après plusieurs passage de scan de récupérer de la matière dans les deux cas.

Alors évidemment, très peu pratique de se balader avec un cellule et la poser à côté du sujet pour chaque image. Ce n'est évidemment pas la façon de travailler.
En fait, on mesure une fois la lumière incidente et c'est bon pour la série de photos faites au même endroit.
Ce n'est pas si compliqué.

A une époque, on utilisait beaucoup d'inversible, les dias. La mesure incidente permettait d'économiser beaucoup de pellicule. Parce que l'inversible, ça ne se corrige ni au développement, ni au tirage.

Aujourd'hui, avec le numérique évidemment, c'est un peu comme le vélo électrique, plus besoin de pédaler!

J'aime dépasser des vélos électriques dans les descentes.

Et ne photo, j'aime encore garder quelques vieux trucs. Ça donne l'impression de maîtriser le sujet.

Le papy vous salue bien.