Logique de l'ouverture ???

[jclauney]

Si tu as un objectif de focale f mm et un diamètre de l'objectif de d mm, alors le nombre d'ouverture n est égal à f divisé par d. On dit que le diaphragme est f/n (Ceci pouvant être approximatif, et même très approximatif pour des formules de lentilles complexes, il faut tenir compte de la pupille d'entrée ).

Par exemple pour un 50 mm de focale dont le diamètre est 50 mm le nombre d'ouverture est 50:50 = 1. On dira que le diaphragme est f/1.

Pour avoir deux fois moins de lumière il faut diviser la surface des lentilles par deux ( soit par construction de l'objectif, soit en introduisant dans l'objectif un disque perçé d'un trou; le diaphragme), donc diviser le diamètre par la racine carrée de 2. ( surface du cercle varie comme le carré du diamètre ). Ce qui donne 50: (50/racine2) = 1,414. On dit que le nombre d'ouverture est n= 1,4. Le diaphragme est f/1,4.

Et maintenant c'est parti.
à chaque fois que tu divises le diamètre de l'objectif par la racine carrée de 2, tu as une multiplication du nombre d'ouverture par la racine carrée de 2, donc une variation de 1 diaphragme.
On a donc la suite des nombres d'ouvertures 1 ; 1,4 ; 2 : 2,8 ; 4 ; 5,6 .....
ou de diaph : f/1 ; f/1,4 ; f/2 ...
Ceci nous démontre donc que plus le nombre d'ouverture est grand plus le trou ( diaphragme ) est petit.

Une remarque : La normalisation fait que quelque soit l'objectif, quelque soit l'appareil, quelque soient les dimensions du film ou du capteur pour une sensibilité donnée ( 100 iso par exemple ) une vitesse donnée, une ouverture donnée, la quantité de lumière recue par le film ( lumination = Eclairement en lux X Temps expo) est strictement identique.
Photographier un sujet donné ( la lumière d'un lampadaire de nuit) par exemple au 1/100 à f/8 sur tout récepteur de sensibilité 100 iso donnera exactement le même résultat que ce soit avec un 500 mm qu'avec un 50 mm. Par contre cette lumière occupera une surface différente sur le récepteur mais ne sera pas plus lumineuse avec le 500 qu'avec le 50.

[predigny]

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Photographier un sujet donné ( la lumière d'un lampadaire de nuit) par exemple au 1/100 à f/8 sur tout récepteur de sensibilité 100 iso donnera exactement le même résultat que ce soit avec un 500 mm qu'avec un 50 mm. Par contre cette lumière occupera une surface différente sur le récepteur mais ne sera pas plus lumineuse avec le 500 qu'avec le 50.

Je ne sais pas si c'était une réponse à ce que j'ai dit, mais je suis tout à fait d'accord avec toi et ce n'est pas en contradiction avec ce que j'ai dit. Evidemment pour le photographe, la notion d'object ponctuel n'a qu'un sens anecdotique, le lampadaire n'est pas un object ponctuel et son image grandit avec la focale de l'objectif, alors que l'image d'un point (une étoile, une lampe très lointaine, ...) ne grossit pas. Dans ce cas particulier la quantité de lumière n'est pas fonction du "f/d" mais seulement du "d".