3eme ;) ...
hé dite moi , mes messages sont invisibles ? :surprise: :beta:
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ben non, je ne parle pas sans lire, j'avais bien lu "contrejour" dans le post de viktor, et soleil en haut à droite dans le tien, juste que tu ne parlais pas de l'excés d'IR que le capteur a reçu lors de la PDV:rolleyes:
je parle bien de certain angle d'incidence du rayonnement IR excessif pour le capteur, non de contrejour, ce qui n'est pas la même chose
la raison du cramage des ciels est dûe tout simplement à l'excés d'IR que le filtre du capteur ne peut pas réduire à une valeur convenable
bon on part pour la 3e place.... c'est qui qui paye le coup alors?:confused:
Ps : tes messages je les vois...
C'est bon, je sors....:rudolph:
une mauvaise gestion de l'exposition en contrejour, c'est une chose, la saturation du capteur par les IR venant en masse de face, c'est tout autre chose
surex ou sousex, le ciel peut rester bleu si le IR n'arrivent pas en masse par devant
ben non, ni les IR, ni les UV ne se voient:rolleyes:
c'est simplement pour ça qu'on se fait joyeusement pièger et on obtient de beaux cramages de ciels...:rolleyes:
c'est bô la "lumière" invisible
J'en connais certains chez qui doit plus y avoir beaucoup de mouches !
:zoo_taz: :rudolph: :D
Rhaa la la ... fais le test .. sors , mets toi en av par beau temps , soleil dans le dos ou tu veux dans une tente anti UV ou tu veux .. , fais la mesure de lumiere sur ton beau paysage de tente UV , et si t'es entre 1/4000s et 1/800s (le mieux c'est de le faire avec un 1.8 si t'as pas trop beau temps) ... la tu degaines le flash , ta vitesse passe passe a 1/200 s et avec cette vitesse , ton ouverture béante, tu crames tout .. le flash a part changer le temps de pose n'a pas d'influence lumineuse sur ta tof :bash: :bash: :bash: :beta:
Dans ce cas précis, oui, le paramètre vitesse étant dans les choux, produisant un beau contrejour qui tue la photo.
Ce qui n'empêche pas de cramer les ciels avec un paramètrage correct de l'exposition quand le rayonnement IR excessif arrive au capteur, le filtre IR placé devant étant insuffisant pour en limiter l'effet. démonstration avec les deux crops des photos faites par ma fille.
Le contrejour provoque soit de la surex, soit de la sousex en fonction de la mesure d'exposition, et crame les ciels lorsque l'écart entre les zones les plus sombres et les plus claires est trop important.
Le cramage des ciels peut s'obtenir sans contrejour, avec une exposition normale quand il y a excés d'IR venant devant le boîtier.
L'explication de l'IR est sans doute vraie, mais c'est jouer sur les mots car c'est parce qu'il y a contre jour dans un ciel brumeux ou pollué que le ciel présente une forte brillance en IR, mais aussi en lumière visible. Même en contre-jour, un ciel pur, sans brume ou poussières dues à la pollution, ne réfléchit ou ne diffuse pas l'IR. Il est même bien connu que dans les photos IR, les ciels bleus et purs deviennent quasiment noirs. Tout au plus, il est probable que les APN présentent une plus grande sensibilité à l'IR que l'oeil, mais si c'était si violent que ça, il existerait des filtres à placer devant l'objectif, qui finiraient d'éliminer l'IR que le filtre incorporé au capteur ne suffit pas à enlever. C'est filtres, je n'en ai pas vu beaucoup ...
Pour le flash, c'est currieux qu'il se soit déclenché automatiquement dans une scène où la lumière est déjà trop intense ! Mais c'était peut-être volontaire puisqu'on dit des fois que dans les contre-jours au soleil il faut mettre un coup de flash pour déboucher les ombres (proches). Ici le flash n'a aucun effet, mais le 1/200e imposé par le flash a sans doute participé à la surexposition.
bonjour
N'oublions pas quand meme que la photo d'AVIGNON est faite avec un 350D et les parapentes avec un 1DS
On ne joue pas dans la meme division (meme si ce qui a été dit au dessus etait vrai (et instructif))
c'est précisément sur le filtre du capteur que les poussières se déposent, et non sur le capteur lui-même, il atténue les IR mais seulement dans une certaine mesure, s'il y en a en excés, il ne suffit pas et ça donne ces beaux ciels tout blancs
le même ciel bleu pris au même moment dans des directions peut donner divers résultats allant du beau bleu au tout blanc ou avec des dégradés allant du blanc au bleu
donc... pour éviter les ciels bleus tout blancs, éviter de prendre des photos avec le soleil en face ou légèrement de côté
silver dot > +1
On peut tout à fait avoir un peu de ciel bleu malgré un fort contre jour.
http://perso.orange.fr/la.fr/KD8U1098.jpg
PS: ce n'est pas une photo a but artistique, c'est juste pour monter que c'est possible et qu'il faut suire les recommandations de silver dot
on remarque parfaitement dans cette photo que le soleil est hors cadre en face avec le halo blanc sur le ciel bleu indiquant la direction d'où provient l'excés d'IR, sinon, le reste est un peu sous-ex, mais il faut remarquer que la photo étant prise en montagne, il y a moins de diffusion des IR
en prenant la photo sous un angle plus à gauche, il n'y aurait pas eu ce petit halo en haut (qui d'ailleurs n'a pas provoqué un cramage total) et une gestion plus facile du contrejour
Les effets nuisibles du contre-jour sont sans doute renforcés en numérique par la diffusion de ces infra-rouges mais pourquoi alors se gargarise-t-on du filtre polar pour renforcer les ciels bleus et ne parle-t-on jamais d'un filtre qui bloquerait les IR pour améliorer le rendu du ciel en cas (fréquents) de contre-jour ou semi-contre-jour ? un tel filtre aurait en plus la bonne idée de ne quasiment pas atténuer la lumière visible.
un excés d'IR ne renforce pas seulement un contre-jour, il sature la partie du capteur qui donne le cramage du ciel d'où il arrive en direct
dans cette zone sensibilisée par un trop fort afflux d'IR, le capteur saturé réagit en s'arrêtant au plus haut codage de couleur, à savoir le blanc
Les infra-rouge n'ont absolument rien à voir dans l'histoire.
C'est uniquement une question de luminosité du ciel suivant la présence ou non d'une légère couche brumeuse ( diffusion ) et de l'orientation du soleil.
Pour savoir si le ciel va être correctement ou non reproduit il faut mesurer le ciel, mesurer le sujet principal et voir quel est l'écart de luminosité.
Les appareils numériques ont des filtres qui justement coupent les infra-rouge au-delà des 700 nm
Et leur sensibilité aux IR sont tout à fait semblable aux films.
Si on regarde les courbes de réponse d'un canon 350d et d'une astia 100F on voit qu'il n'y a plus transmission au delà des 700 nm
J'ai l'impression que vous êtes excessifs tous les deux. Les IR ont certainement un rôle additionnel dans le cramage et le blanchiment du ciel mais même dans ces conditions difficiles de prise de vue, on peut obtenir suffisemment de bleu si on ne surexpose pas le ciel. L'histogramme tient compte de l'apport des IR, mais IR ou pas IR, un ciel délavé par le contre jour ne donnera jamais un beau bleu profond, à moins d'être en montagne avec aucune brume d'altitude.
Si le ciel est plus bleu en montagne, c'est parque la couche d'atmosphère est plus mince :Lighten:. La brume est située dans les basses couches, c'est à dire sous la couche d'inversion.
Pour maximiser le bleu du ciel au niveau des conditions de prise de vue, il faut donc etre le plus haut possible et bénéficier d'un air transparent sous la couche d'inversion, donc pas de convection ni d'air trop humide. Mais ce genre de situation ne peut etre que subit par le photographe, sauf en avion ou il est très facile de passer au dessus :fear(1):.
Solutions : filtres gris, polarisants ? BDB lumière du jour, personnalisée ? ou le nouveau 40 D avec fonction hautes lumières ? personnellement je ne sais plus, souvent les tofs sont prises lors d'excursions en pleine journée, c'est dire les risques encourus pour les cramages de ciel !
Calmos l'ami, ai-je dis une seule seconde que tu n'étais pas dans le vrai. J'ai simplement voulu ironiser sur le fait que personne n'écoute l'argument de l'autre tellement il est persuadé détenir la science infuse.
Scientifiquement Viktor a peut être raison, faut vérifier sa théorie, en tout cas j'ai constaté le phénomène souvent sans jamais être capable de l'expliquer.
Techniquement, tu es dans le vrai, c'est un piège pas forcément réservé aux débutants. Quoique sortir volontairement le flash ici...
Je vais m'en siffler une... :beer:
En conclusion, pour réussir une photo du pont d'Avignon, il faut soit attendre que le soleil soit dans le dos, soit qu'il y ait un fort mistral qui nettoie l'atmosphère. En attendant ces conditions favorables on peut toujours aller dancer sur le pont.
Pour info les courbes de réponse du 350d et du film provia 100F
Hiboox : Hébergement gratuit d'image et photo - HibÔÔx
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ce sont les courbes de réponse aux trois couleurs, ce qui ne présente aucun intérêt sinon la comparaison entre ce film et la courbe de réponse du capteur de l'EOS350D
ça n'indique absolument pas la coupure réelle réelle des IR
le filtre IR de nos capteurs ne coupe pas purement et simplement les IR;)
Aucun filtre n'est parfait, mais celui des 350D (et autres EOS) sont tout de même particulièrement efficace. La page suivante donne les caractéristiques de ce filtre :
Baader IR cut filter
Le visible va jusqu'à au moins 700 nm et l'on voit que très vite au delà dans le proche IR il ne reste plus grand chose, mais il en reste bien sûr.
Il est difficile de trouver sur le web des infos concernant ce problème de contamination du ciel bleu par les IR, la plupart des articles cherchent au contraire à exploiter l'IR (quite à enlever le filtre IR du 350D ! ) Le seul filtre additionnel bloquant les IR est le "Filtre de protection IR 486" (chez B+W) et il est conseillé pour les appareil n'ayant pas de filtre IR intégré.
Est-ce à dire qu'avec ce filtre, et quelle que soit la position de la pdv par rapport au soleil, le ciel sera toujours d'un bleu limpide car il va filtrer tous les vilains IR qui lavent plus blanc que blanc ?
En tout cas, dans le temps, quand je mettais un filtre rouge sur mon FD 20 mm, avec une TRI-X ça le faisait grave question ciel et je me prenais pour Jean LOU.
ça n'a rien a voir avec la fonction dynamique étendue.
Le MkIII donne aussi des ciels blancs selon l'orientation du soleil.
C'est blanc, ce qui ne veux pas forcement dire totalement cramé.
Pour les IR, je me tais, connais pas suffisament le sujet.
Dans le katalogue de B+W, cette question des ciels bleus n'est pas mentionnée, pourtant ils sont assez bavards sur les + qu'apportent leurs filtres. Le plus simple serait que si quelqu'un ici possède ce filtre, il fasse un essai, avec et sans ce filtre sur un ciel semi-limpide et en contre-jour. J'ai commencé des essais avec un filtre (non photo) dont l'efficacité sur les IR proche est nette, mais ce filtre possède une légère couleur turquoise qui colore le ciel en ... bleu donc le test doit être fait avec plus de précautions (en faisant une BdB personnalisée et en affinant l'expo à chaque photo). Sans présager du résultat, je pense que ça peut apporter une très légère amélioration mais la forte luminosité "blanche" visible avec les yeux, ne sera pas atténuée.
Cette affaire m'intéresse particulièrement car dans la région parisiènne les ciels bleus ne sont pas très limpides et j'ai souvent un problème de ciels trop lumineux même quand ils sont "bleus".
J'ai remarqué aussi que mon Canon Ixus 400 ne semble pas avoir un filtre IR bien efficace car il "voit" très bien la lumière IR émise par ma télécommande TV, alors que mon 400D y est presque aveugle. Ca ne semble pas empêcher cet Ixus de faire des belles photos de ciels bien bleus (un peu trop bleu même des fois).
Les courbes de réponse que j'ai indiquées pour le 350 et le film Astia sont extrèmement claires et la courbe du filtre IR par Predigny aussi.
Je peux aussi joindre la courbe des colorants de l'Astia.
Les IR sont coupés au-dessus de 700 nm.
Sinon on aurait de drôles de couleurs dans certains cas. Voir le Leica qui n'avait pas de filtre de coupure des IR et qui pouvait donner de vilaines couleurs. Leica a remédié à la chose. Je n'ai entendu personne à ce moment dire que les ciels étaient brûlés à cause de la présence des IR. Mais je n'ai pas tout entendu non plus.
J'ai pas tout lu, y'en a trop. Si ca se trouve donc, quelqu'un aura déjà répondu la même chose que moi.
Le problème avec les ciel bleu qui devienne blanc existe depuis que la photo couleur existe. Tout est une question de dynamique et de mesure. Ton oeil accepte des contraste enorme que ton capteur ou ton film n'est pas capable de gerer. Ces differences de lumières, il faut les gérer en faisant des compromis. Quand tu fais des photos en pleine journée et qu'il fait beau, les zones à l'ombre vont être beaucoup plus sombre que les zones éclairé et encore plus que le ciel qui est très lumineu par rapport au reste. Ton ciel va donc être cramé et devenir blanc (ca marche aussi avec des diapos, tu peux essayer ;) ).
Plusieurs solutions s'offre à toi :
- Le dégradé gris qui va faire baisser la lumière qui rentre sur une partie de ton image. Tu vas pouvoir ainsi masquer une partie de la lumière arrivant du haut de ton image et faire baisser le contraste entre le bas et le haut.
- Le polariseur qui va bloquer une partie des rayons lumineux arrivant de certaines zones (je te laisse chercher des infos dessus).
- Attendre que la lumière baisse pour avoir une lumière moins crue.
- Sous exposer ton image et rattraper les zones sombres. Tu vas certes faire monter le bruits mais si tu shootes à 50 ou 100 ISOs, ca ne se verra pas trop.
Voilà voilà...
Je suis tout à fait d'accord que dans ces conditions difficiles de pdv (contre-jours, ciel très lumineux,...), il faut utiliser la plus faible sensibilité disponible car en effet, ça revient à pouvoir augmenter la dynamique du capteur. Cette dernière solution est souvent la seule que peut utiliser le photographe amateur. On peut aussi choisir l'heure où la lumière est la plus favorable mais ce n'est pas toujours facile quand on voyage. Il m'est arrivé souvent en visitant une ville de photographier trois fois le même monument car la lumière était plus belle que précédemment, mais après pour faire le tri, ...!
Depuis quelque temps, je regarde attentivement les reportages filmés à la TV pour voir comment est géré ce problème de ciel : et bien souvent, le ciel est sacrifié au profil du reste de la scène et en particulier du visage des personnes. Ces reportages des journaux TV sont souvent faits en numérique mais le matos qu'ils utilisent s'en sort tout de même très bien, et c'est clair, ils savent l'utiliser. Dans les films (du cinéma) , il y a aussi souvent du "cramage" , en particulier dans les scènes d'intérieur où l'on apperçoit l'extérieur. Cet extérieur est généralement cramé, et personne ne s'en offusque. La technique d'enregistrement et de restitution des images a ses limites et ne pourra jamais rivaliser avec ce que fait l'oeil.
Ils ont surtout des torches pour éclairer les gens et compenser le manque de luminosité du sujet... Je l'avais d'ailleurs oublier celui là : Utiliser le flash pour déboucher ! Ca permet d'avoir ca par exemple : (désolé par d'Exif). On est en plein jour, sur le bord de la plage avec juste le flash cobra et le soleil normal. C'est pas du studio...Citation:
Ces reportages des journaux TV sont souvent faits en numérique mais le matos qu'ils utilisent s'en sort tout de même très bien, et c'est clair, ils savent l'utiliser.
http://www.chriscb.com/_portfolios/0...S/amandine.jpg
Le polarisant en contre jour, j'ai des doutes...
Viktor> Pas besoin d'être en contre jour pour avoir un ciel blanc.
Pas toujours, en particulier dans les prises de vue dans la rue où rien n'est en premier plan et où il y a toujours un ciel lumineux et des murs à l'ombre. Et bien ils arrivent à ne pas trop cramer le ciel et bien faire ressortir les ombres, tout ça avec un bon équilibre des couleurs, ... vraiment je suis admiratif de beaucoup de ces reportages de rue. Avant de faire de la photo, je ne me rendais même pas compte de la difficulté que ça présentait.
Ce post m'avait échapé ! Je ne savais pas qu'il existait dans les capteurs, une zone spéciale dédiée au cramage !:rudolph: J'ai certainement encore beaucoup à apprendre sur la physique des capteurs, mais jusqu'à preuve du contraire, l'IR agit sur les photosites exactement comme la lumière ordinaire, sauf que les filtres RVB sont transparents pour eux, c'est pourquoi on place un fitre IR devant le capteur. Les IR qui réussissent à franchir ce filtre agissent donc simplement comme si de la lumière blanche s'ajoutait à la photo.
Franchement, c'est juste une question de contraste. Mettez votre cellule en mode spot et visez le ciel puis le sol... Vous allez être surpris du resultat.
petit problème de lecture?
je disais simplement que la partie de l'image formée par l'objectif sur le capteur recevant une dose excessive d'IR voyait ses photosites saturés sortant leur plus haut niveau de tension correspondant au blanc. Ce qui explique pourquoi un ciel bleu se traduit par un blanc intense, le plus intense qui soit, les photosites étant saturés par ce qui leur vient, pas nécessairement de la lumière visible.
Pour rappel: le filtre IR placé devant le capteur est un filtre passe-bas qui étténue le rayonnement infrarouge par rapport aux rayonnements lumineux visibles de plus faible longueur d'onde. Le filtre IR atténue l'IR, il ne l'élimine pas. Si, lors d'une PDV une partie de l'image est saturée par l'excés d'IR, il en reste largement de quoi saturer les photosites qui en reçoivent.
Tout à fait d'accord pour l'excés d'IR traversant le filtre passe-bas IR se comportant comme une dose anormale de lumère blanche saturant les photosites la recevant et qui s'en trouvent à saturation.