Les différences s’expliquent par le fait qu’ils ne mesurent certainement pas la même chose.

En argentique (en sensitométrie) on différenciait la dynamique totale et la dynamique utilisable, la seconde résultant de la partie linéaire de la courbe de réponse du film. C'est-à-dire qu’on retire les plus basses et les plus hautes lumières dont la réponse n’est pas linéaire. Il faudrait que je retrouve les détails, c’est un peu ancien, mes souvenirs restent un peu vague.

En tout cas, DP s’intéresse uniquement à la dynamique totale en mesurant entre le noir bouché et le blanc cramé, alors qu’il y a une partie en pied et en dos de courbes qui ne sont de toute façon pas utilisables. CI détaille plus finement le pied de courbe qui exprime le contraste des hautes lumières : c’est un résultat plus convaincant et qui montre comment le capteur va se comporter à l’approche des lumières cramées. Dans les mesures de CI, je ne m’intéresse pas à leur mesure de la dynamique mais plutôt à la forme de la courbe.

Je suppose que dans les deux cas, les mesures sont réalisées en jpg. Il faut savoir que la dynamique dépend alors du réglage du contraste qui est différente entre les boîtiers. Seul CI prend en compte ce paramètre en donnant le contraste utilisé. J’exagère à peine en disant que c’est un peu comme si on mesurait la dynamique d’un négatif en se basant sur un tirage.