Citation Envoyé par gparedes Voir le message
Salut jfoucecilia,

J'avais déjà débattu sur ce sujet dans un post houleux devrait je dire le pourquoi d'un automatisme qui au final serait une usine à gas. Certains me sont tombé dessus en expliquant que cela serait géniale d'autres (moi), expliquérent ou tentérent de le faire, le pourquoi de la non viabilité de ce mode,
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Juste pour apporter modestement ma pierre à l'édifice, je vois un gros avantage du mode auto-iso au quotidien et que me manque sur mon APN (5D).

Je fais essentiellement de la photo de rue au GA. Ce type de photo nécessite une vitesse minimale (1/250e) et une ouverture minimale (f/8) pour être confortable à la fois dans le flou de bougé (vitesse du sujet + vitesse de l'APN non completement stabilisé lors du shoot) et dans la PDC. Mine de rien ces réglages sont assez contraignants. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle vous remarquerez qu'une grande majorité des photos de rue sont réalisées dans des conditions de fort éclairage. A vrai dire les isos sont calés à 100 avec ce type de réglage pour une scène directement éclairée par le soleil.

Comme dans tout, un réglage donné convient à un type de lumière particulier. Dès lors qu'une scène intéressante se produit dans une zone moins éclairée (par exemple à l'ombre d'un immeuble), il faut changer les réglages. Faut-il réduire la vitesse? Augmenter l'ouverture? Ma fois, cela est fort dommage de sacrifier la vitesse et l'ouverture en choisissant des réglages augmentant sensiblement le taux de déchet (flou bougé ou hors PDC). Le premier reflexe est donc de compenser la baisse de luminosité par une augmentation des isos. Ceci n'est pas un problème en soi, une scène bien exposée avec des isos élevés donnant malgré tout une image pas trop bruitée. Il n'est ainsi pas rare d'être à des isos 800 en pleine journée.

Ainsi, l'expérience montre que dans ce type de photos, les variations d'exposition autour du couple de réglage initial (par exemple 1/250e, f/8) sont principalement gérés par les isos.

Reste que tournicoter sans arrêt la molette des isos vous fait perdre souvent des scènes, le maître mot étant réactivité. Alors perte de scène ou mauvaise exposition par un choix malheureux d'isos.

Ma foi, le mode iso-auto me conviendrait bien, sachant pas ailleurs que lorsque la lumière est belle la mesure pondérée centrale (voire même matricielle) suffit amplement, tout rentrant dans la dynamique du capteur sans problème.

C'est comme tout, je suis un peu revenu du mode M que j'utilise pourtant encore à 99,99% Un mode automatique m'assurant une vitesse minimale et une ouverture minimale me conviendrait parfaitement. Et c'est ce qu'offre le mode auto-iso.