Bizarrement, il est plus difficile d'utiliser l'hyperfocale aujourd'hui qu'hier. Du moins avec les optiques couramment vendues pour le numérique et surtout avec les zooms.
- Les optiques actuelles, y compris les fixes (sauf les grands angulaires) n'ont plus d'échelle de profondeur de champ. Les ingénieurs considèrent sans doute qu'avec l'AF généralisé, cela n'est plus nécessaire. Pourtant, combien coûte cette échelle à imprimer sur l'objectif? Un supplément proche de 0€ probablement.
- Quant aux zooms, on peut comprendre qu'une échelle de PDC est complexe à réaliser puisqu'elle change suivant les focales.

Cela dit, l'usage de l'hyperfocale (je l'utilise principalement en paysage pour la netteté de l'avant-plan jusqu'à l'infini) n'est pas si compliquée à mettre en œuvre.
Il suffit de corriger la mise au point en la ramenant manuellement à mi-chemin entre l'infini et l'avant-plan pour obtenir un résultat satisfaisant en n'oubliant pas l'essentiel: le diaph fermé à 11 ou 16, sinon, cela ne sert pas à grand chose.

A noter que les échelles de profondeur de champ imprimées sur les barillets d'objectifs étaient très didactiques. En un coup d'œil, on comprenait le principe de la PDC. Plus le diaph est fermé, plus la profondeur de champ augmente de part et d'autre de la mise au point. Parfaitement visible sans calcul.