Citation Envoyé par fortsympa Voir le message
alors merci pour ta reponse qui m'en amene d'autres (desole)

pour les tons clairs et tons fonces, tu parles de LR, peux tu en dire plus dans ceux de photoshop (concretement comment utiliserais tu les 3 curseurs de chacun ?

pour la luminosite versus niveau, j'avais constate le meme resultat, mais sans pouvoir l'explique aussi bien que toi

quel est l'interet de bien positionner les seuils ? faut-il les place a chaque extremintee de l,histogramme (sans trop reflechir) ou il faut faire attention a quelque chose ?
Car moi, jusqu'a present je touche que le curseur gris (donc le gamma)
Pas besoin de s'excuser, cela est normal que certaines réponses apportent son lots de questions

Pour les curseurs de TF/TC je te le donnerais ce soir, j'ai pas de toshop sous la main. Cependant ce qui est certain c'est qu'une partie est dédié au TC l'autre au TF, et qu'il convient utiliser celui qui pose problème. Je t'en dirais plus ce soir lorsque je serais devant.

L'intérêt de placer les seuils et de dynamiser la photo. Cad qu'on étand visuellement la gamme de tons pour couvrir du clair au foncé.
Par exemple : imaginons que je shoot une charte d'un dégradé de gris qui va du blanc au noir en couvrant toute la palette progressive de gris. Si mon shoot même bien exposé ne parvient pas à couvrir complétement l'histogramme, cela indique que je n'ai pas pu obtenir au final ce qui existait au départ.
En calant les seuils, je vais utiliser l'excès de données capturés (données qui comme j'avais déjà précisé plus haut est impossible à reproduire visuellement sur écran ni sur impression (un 16 millions de couleur n'est pas affichable, et entre une valeur de 128-129-128 et 129-128-129 cela ne sera pas visible) pour créer ce qui manquait. Le début du blanc sera bien en bordure droite d'histogramme et le noir à droite.

Cela va permettre de ne pas avoir de cramé (sauf si on le veut bien) et pas de bouché (sauf si on le veut bien) Cependant le calage peut parfaitement laisser un cramage / bouchage, car il va conditionner dès le départ ce qui sera estimé comme devant ou pas être bouché / cramé. Par exemple : un fond blanc pour un HK. Le seuil sera plus celui du cramage, mais celui ou le sujet crame. On aura donc défini une dynamique différente qui a compréssé ou laissé compréssé une partie des tons présents. Le souhait ici de caler les blancs sans cramages va foncer l'image au détriment du sujet.
Cela est également valable pour les tons sombres.

Sous LR l'appui sur la touche ALT, conjointement au déplacement des curseurs, permet de visualiser ces zones. Cela permet de placer ces seuils exactement là où on le souhaite et non pas forcément dans les limites. On placera le curseur là ou il le faut pour que la dynamique couvre la zone utile de l'image. Ainsi une zone cramé / bouche sans aucune importance pourra le rester.

On remarque par exemple que lorsqu'on place les seuils, le cramage / bouchage est en alerte avant même d'arriver aux extrémités. Y compris sous LR. Cela est normal, puique sous LR les paramètres permettant de place les seuils le font sur l'ensemble des couches RVB. Sous photoshop, les niveaux existent également en version séparé. Le faite qu'un cramage apparaisse indique que l'une des couches est arrivé à sa limite.
LR est capable via la touche ALT de voir si 1, 2 ou 3 couchent ateignent leur limite.
Il n'est pas utile de le faire par couche, car bien des photos ne couvrent pas autant de gammes dans les trois couches. Dans LR on va donc simplement s'approcher des seuils et s'arrêter lorsqu'on estime que les cramages et bouchages qui sont visibles constituent des zones importantes de l'image. Donc il faut faire attention à ces limites.

A noter également que parfois, liés à la pauvreté des tons capturés, il n'est pas possible de couvrir tout l'histogramme. Par exemple si je prend une photo d'une image relativement uniforme d'une couleur uni couvrant une grande partie de l'image. Dans ce cas on tentera de pousser jusqu'au moment où l'image est comme on l'aimerait. Pour cela un écran bien calibré est nécessaire, car il doit permettre de bien "visualiser" la luminosité globale de la photo.
C'est l'un des problème de certaines sondes qui vous demandent de régler le point blanc / noir à l'oeil (Spyder par exemple) là ou d'autres sont capables de le mesurer (Gratag, Lacie) ce qui est nettement mieux, car on obtient un profil plus précis

Pour bien comprendre un certain nbre de choses ici, il serait nécessaire que je vous crée des captures d'écran des étapes consécutives. C'est entre autre pour cette raison que j'avais organisé les sorties shooting / post traitement, car il est mieux de le voir que de le dire, on comprend plus facilement.

Autre point important : si on bosse en RAW, il faudra le faire en RAW via dérawtiseur, se sera toujours mieux que de le faire sous toshop, surtout que bien des paramètres fournis par le dérawtiseur vont de permettre de ne pas avoir besoin de les reprendre sur Toshop. Sur photoshop tu aura des tâches de "retouche" et non de post traitement. Au pire des retouches localisés mais pas globales. On minimise beaucoup le nbre de manipulations jadis nécessaires. Les outils sont de nos jours assez complet, toshop occupe une place bien différente pour ce qui est d'obtenir une image finale

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