Je considère encore qu'à l'heure du numérique et des 5 i/s une photo ça se réfléchit, ça se fabrique, ça ne se "prend" pas : à part qq exceptions (sport mécaniques, reportage, mariage, etc.), si on prend des centaines de photos chaque mois, c'est qu'on ne "pense pas" sa photo avant de déclencher. Or, ça fait moins de 1500 photos par an et donc des dizaines d'années.

Si on raisonne à l'inverse, p.ex. 50K photos en 10 ans, ça fait 5000 photos/an, soit plus de 400/mois ou encore +10/jour incluant les jours où on travaille, ceux où il n'y a rien à photographier, ceux où on n'a pas son apn avec soi, etc.
J'en conclus que si on atteint ou dépasse 1000 photos par mois, c'est qu'on a a) beaucoup de temps libre, b) la déclenchite sensible, c) un manque de réflexion pré-cadrage.


Attention, ce n'est ni une règle absolue, ni une critique, mais un avis personnel issu du temps où je payais mes développements et assez proche de moi mon 1er voyage au Canada duquel je suis revenu avec 37 pellicules, une grosse facture et beaucoup de déchets. Donc bcp de cash mis à la poubelle. Depuis, même en numérique, je préfère ne pas déclencher plutôt que prendre n'importe quoi en comptant sur un Photoshop quelconque pour rattraper mon absence de réflexion.

Avec mon compact, je dois faire 1000 photos/an, avec des pics selon les occasions. Avec les EOS num. que j'ai eu entre les mains, j'ai gardé la même démarche.
C'est clair que le photographe amateur qui couvre tous les mariages de son entourage ou qui suit la F1 sur les circuits (ou que sais-je ?) va "consommer" l'obturateur plus vite, mais est-ce une norme ? À la limite, l'apn est bel et bien accessoire dans tout ça.

Du coup, en "pensant" avant, j'économise l'obturateur, je diminue mon taux de déchet, et je garde précieusement mon cash pour autre chose que changer mon boitier aux 2 ans.