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Discussion: Diffraction sur FF
Vue hybride
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10/09/2007, 20h13 #1
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alors on va rapeler l'intensité provenant d'une ouverture circulaire et avec un système focalisé
I(R) =pi D²/4 * [2*j1(pi*r*D)/(pi*r*D)]² cette formule est à ma connaissance à peu prés rigoureuse dans les conditions d'un objo (que l'on condidèrera comme raisonnablement stigmatique)
la première annulation donne la tache de airy de façon tout à fait rigoureuse
ensuite pour ce qui est des "rebonds" de la fonction de bessel ne pas oublier qu'il y a derriere tout ça un processeur et des algo de traitement du signal qui tiennent la route (enfin il me semble) et différencier le lobe ppal des lobes secondaires est un pdes pb relativement simple du traitement du signal (rappelons que la décroissance est exponentielle)
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10/10/2007, 16h03 #2
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Bonjour,
Je m'interesse à ce sujet de la diffraction pour une raison scientifique. Je suis en train de rédiger une thèse qui tourne autours de la photo médicale.
Dans ma revue de littérature j'ai toujours vu que les auteurs conseillent de faire les clichés avec un objectif macro (focale 100 ou 105 mm) et d'être entre f22 et f32.
Ce sont des recommandations qui trainent dans le milieu de la photo médicale depuis l'argentique. Après lecture du bouquin de V Luc et de R Bouillot, je me pose bien sur des questions.
Je dois admettre que je suis assez réfractaire aux formules exactes, je me suis contenté de l'approximation donnée par R. Bouillot dans son cours de photo numérique P124 :
Calcul approximatif de l'ouverture limite pour ne pas avoir de dégradation trop importante par diffraction : f=pX3 Où p est la taille en micromètres du coté d'un photosite.
C'est tout simplement le calcul de la taille maximale acceptable pour la tache de diffraction : soit un photosite sur deux.
Pour le 350D (un FF apparait disproportionné dans la littérature médicale pour l'usage qui en sera fait), la taille d'un pixel est 6,42µm. Il ne faut dépasser f16,5 d'après la table de R. Bouillot.
Je pense donc exposer tout ça dans un petit coin de ma thèse pour relativiser ces recommandations qui sont quand même très répandues. Si quelqu'un pouvait me confirmer que je ne suis pas en train de raconter n'importe quoi....(le fait qu'on soit en proxi ou macrophotographie change t il quelque chose ?).
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10/10/2007, 16h21 #3
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En photo rapprochée (macro) il faut se méfier de ce qu'on appelle l'ouverture car les f/2.8, f/4, ... sont valables pour un objet situé à l'infini (ou du moins à bonne distance). Si le facteur de grossissement devient égal à 1, l'ouverture vraie est deux fois plus petite. Donc si l'on est sur la position f/2.8 du diaphragme, l'ouverture réelle sera f/4 car au grossissement = 1 l'image se forme à une distance de deux fois la focale, or ce qui compte pour la diffraction c'est l'angle solide du cone de lumière qui sort de l'objectif. Pour des objos qui ont une map par déplacement de groupe de lentilles internes, ça peut ne pas être tout à fait vrai; Il y a en générale des tables fournies avec les (bons) objectifs macro.
Mais dans tous les cas pour définir la meilleure ouverture à utiliser, il faut connaître la profondeur de champ dont on a besoin, c'est le critère N°1, la diffraction vient nettement après.
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