Lorsque j'utilise ma bonne vieille Lunasix3 de Gossen (je l'ai depuis 1972!), je mesure la lumière réfléchie ou incidente, c'est au choix. Soit je vise le sujet (réfléchie), soit je me mets à la place du sujet tourné vers l'objectif (incidente).
Dans les deux cas, la mesure se fait sur lumière globale. Réfléchie ou incidente, elle est influencée par toutes les lumières reçues par le sujet. Lumière zénithale, directe, réfléchie par d'autres objets...
La seule différence, c'est la luminosité du sujet. Exemple: si on photographie un sujet lumineux (soleil couchant, tube au néon, etc.) évidemment, la mesure en lumière incidente ne tiendra aucun compte de cette luminosité-là. La mesure en lumière incidente est donc à proscrire pour un coucher de soleil, un clair de lune, etc. sous peine de surexposer nettement le sujet.
Par contre, la mesure en lumière réfléchie sousexposera la photo si la mesure est faite sur le sujet lumineux. Dans ce cas précis, une moyenne des deux mesures peut être une bonne méthode.

J'en reviens à ma cellule. Celle-ci me donne directement par son aiguille oscillante (eh, non, pas encore de led en 1972!) l'indice EV (ou LW en allemand) ou IL en français.
Je n'ai qu'à reporter sur le disque tournant cette valeur (cela prend une demi seconde) et j'obtiens toutes les valeurs du tableau ci-dessus, c'est à dire toutes les combinaisons possibles de diaph/vitesse.
Je précise qu'il faut au préalable indiquer les DIN ou ASA (équivalent des ISO aujourd'hui) du film (ou capteur).

J'adore! Toute une école de photo dans un volume pas plus grand qu'un Blackberry.

En résumé, il y a un lien direct entre les IL et les candelas, lux, lumen et tout le toutim. Mais c'est la cellule qui fait ce savant mélange. Pour le reste, je m'en balance un peu parce qu'il y a tellement d'autres paramètres qui entrent en ligne de compte dans une prise de vue que commencer à mesurer la valeur de lux d'une ampoule à 3m du sujet, ça peut vite gonfler!