Il y a une phrase qui m'interpèle cependant dans ton message précédent : cette phrase : "...je prends le collimateur central pour référence et je le mets sur une partie de la photo que je veux avoir exposé correctement (ou sous-exposé, ou sur-exposé)"

Je précise que l'on ne doit pas viser la zone qu'on souhaites bien exposé, la zone de référence visée n'est jamais bien exposé, elle sert de référence de gris. Si tu vise une couleur noir tu devra sous exposer, si tu vises du gris tu place 0 et si tu vises du blanc tu doit surexposer.
Le problème est sur du paysage. Une zone centrale ou lié au colimateur (spot) est rarement assez juste, justement à cause du faite que cela peut varier du simple au triple voir plus. Car trop précis pour une photo qui demande d'y intégrer bien plus de zones de calculs. C'est assez rare qu'en Paysage on sacrifie grande partie de la scène au bénéfice d'une seule. En animalier le sujet prime, on pourait faire ce choix mais pas en Paysage. Il convient donc d'utiliser un mode de mesure qui intègre un maximum de zones, comme le fait la matricielle voir la pondérée centrale. Cela rend plus facile la 1ère mesure et demande rarement près de 2IL (cela arrive cependant mais dans des cas bien spécifiques) Mais les écarts sont en général moins sévères.

De plus un mode trop précis demande une visée identique entre les 2 prises et ce même après avoir fait une correction. Se serait ridicule de faire une photo qui demande de sous exposer suivi de la 2ème photo corrigée en expo alors qu'on ne vise pas la même zone de référence. Cela pourrait demander bien des prises avant d'obtenir la bonne. En mode M et zone plus large de calcul on peut assez rapidement tomber juste. Avec les ISO Auto cela peut également aider.
Sur le Mark IV je fais usage souvent du ISO Auto + M, ce qui me permet de caler les vitesses et ouverture et d'ajuster l'expo par les ISO, c'est assez rapide et cela fonctionne pas mal.

Le mode M reste donc un mode souvent incontournable en Paysage ... mais il demande quelques précautions de départ ... l'avantage est que les ajustements sont réels et ne dépendent pas de la zone visée, la photo de départ ne sert que de référence, et demande donc d'utiliser un mode plus large de calcul pour être plus rapidement proche de la bonne expo

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