Salut,

le hard ça ne marche jamais tout seul, il faut un soft.

Par contre, ce soft exéctute le traitement plus ou moins rapidement en fonction de la capacité du hard à prendre en charge de manière matérielle des tâches plus ou moins complexes.
Dans cet esprit, l'architecture du processeur (nombre de coeurs, nombre de pipes de données et d'instructions, largeur des bus de données etc.) et les "outils" qu'il propose au développeur du soft (nombre et spécialisation des registres) vont permettre de fabriquer un logiciel plus ou moins optimisé, c'est à dire plus ou moins rapide pour obtenir un résultat.
Et il ne faut pas se leurer, un Digic est un monstre de puissance ultra spécialisé dans les traitements matriciels sur des entiers, élément de base du traitement de l'image.

Donc si aujourd'hui un boîtier EOS est capable de mener une dérawtisation (avec correction du bruit, démoirage et anti aliasing) en si peu de temps, c'est parce qu'il contient un (ou deux dans le cas du 1D MkIII) processeur spécialisé très puissant, et un logiciel très bien développé pour cette plateforme.

On pourait tout à fait imaginer de mettre un Digic dans un PC qui serait utilisé par un logiciel spécialisé. Mais l'intérêt est faible.

Amitiés,

Bruno