Je suis "dans le pré-presse" en imprimerie depuis 20 ans, et je suis tout à fait d'accord avec evanec : les imprimeurs ne traitent plus que du "prêt à flasher". Vu la baisse des prix continuelle, la réduction des délais, la hausse des couts (personnel, papier...), on alimente les presses "à la pelle".
Seule petite nuance à apporter : une photo transmise en RVB ne sortira pas forcément fade, il suffit pour cela d'appliquer par défaut les bons paramètres de séparation CMJN, entre autre grace à des outils comme Pitstop (pour les Pdf) ou alors directement dans le RIP.
De toute façon, c'est le RIP modulera l'ensemble selon les profils des presses, par le biais des corrections d'engraissement.
Dans la thèorie, c'est vrai qu'il en est autrement : séparation selon le papier utilisé (brillant, mat, satin,...), les types d'encre,... Mais si on ne tient pas compte de ses critères qui ne concernent dans la pratique que l'édition "haut de gamme", une CMJN est une CMJN quel que soit la presse qui la roulera.