Il y a sans doute quelques similitudes, mais pour un mariage, on s'intéresse surtout aux personnes et il faut que le photographe soit rapide et mobile pour saisir les expressions et devancer les déplacements ; le flash est indispensable. Pour la photo d'église, c'est aux murs qu'on s'intéresse et là, le flash c'est nul (sauf peut-être pour les statues) car il applatit tous les reliefs ; il faut un trépied (ou au moins un monopod) et faire de la pause en mode M. Avec un trépied, on peut travailler à 100 iso même ouvert à f/8, mais avec un monopod il vaut mieux être à 800 iso et ouvert au maximum. A main-leveé, il faut 1600 iso, ouverture max, avaler un ou deux Lexomil et brûler un cierge.
Toute mesure de lumière ne sert pas à grand chose. Les vitraux sont généralement surexposés, et si l'on veut sur un même cliché les murs et des vitraux, il faut des expositions différentes puis combiner les images en post-traitement (trépied obligatoire).
La balance des blancs n'est pas évidente dans les églises, il vaut mieux prendre en Raw qui donne plus de possibilités pour corriger l'expo et la BdB.
En extérieur, c'est le recule qui manque souvent mais à Chartres il y a une belle esplanade devant l'église. Le 17-85 distord pas mal à 17mm, essayer de ne pas faire plus court que 22mm, mais c'est haut une église... ! Un gros plan d'un chapiteau ou d'un modillon est souvent plus intéressant qu'un plan où l'on essaie de faire rentrer l'église entière dans la boite. L'AF peut avoir du mal dans les églises, il faut vérifier souvent la netteté de ses clichés
Et surtout, bien se renseigner sur le lieu que l'on va photographier ; regarder le Web, les bibliothèques, les cartes postales, ...
Cathédrale de Chartres