Citation Envoyé par Lauca Voir le message
Pas exactement; Le *fichier* raw (extension .CR2 chez Canon, .NEF chez Nikon) est un conteneur qui contient :
- Les données brutes issues du capteur (qui ne sont que des valeurs de signaux électriques)
- Des informations concernant la prise de vue (Exifs)
- Un image jpeg réduite (vignette) créée par le boitier en développant les données brutes avec le paramétrage fait sur le boitier. C'est effectivement cette image qui est affichée par le boitier.

Hmmm, je dirais plutôt que la lumière qu'il reçoit. Ce qu'il enregistre (les données brutes, ou Raw) n'est pas une image, ce n'est pas en couleur, ce sont seulement les valeurs des signaux électriques générés par les diodes.

Non. Les données brutes enregistrées par le capteur ne sont pas une image. C'est la "dérawtisation", faite par les logiciels (dans l'APN ou sur l'ordinateur) qui va *créer* une image en interprétant les données brutes. Cette image devra ensuite être développée par le logiciel (toujours dans l'APN ou l'ordinateur) pour obtenir l'image finale. C'est dans cette phase de développement qu'interviennent les paramètres tels que BdB, netteté, contraste, luminosité, etc.

Donc effectivement, la BdB a un impact en RAW, mais seulement pour l'image affichée par l'APN, puisque celle-ci est issue du développement des données brutes par le logiciel de l'APN. Au passage, on notera que tous les autres paramètres de développement (contraste, luminosité, netteté, etc.) ont aussi une influence sur l'aspect de l'image affichée par l'APN. Or l'histogramme affiché est le résultat de l'analyse de cette image, il est donc lui aussi impacté par les paramètres de développement. En clair, si ma prise de vue (donc les données brutes) est bien exposée, mais que la luminosité poussée à fond, l'histogramme indiquera une image surexposée, ce qui est vrai pour celle affichée sur l'APN, mais faux si on repart (dans DPP ou LR, par exemple) des données brutes. C'est pourquoi, si on travaille en raw, je recommande d'avoir les réglages les plus neutres possibles sur l'APN.

Lorsqu'on travaille en RAW, on ne fait pas de "correction" d'image en post-traitement, puisque l'image n'existe pas encore. On ne fait que "développer" les données brutes de capteur pour "créer" une image.
Si ton but est de rendre tout plus compliqué et indigeste pour un néophyte, tu as réussi.

Et malheureusement, cet embrouillamini risque de faire oublier l'essentiel. Une image mal exposée est irrécupérable, même en RAW.
Ce qui est vrai aussi pour une balance des blancs trop décalée. Exemple: l'éclairage au néon ou à la bougie (cfr Mnemmeth).
Lorsque le spectre lumineux n'est pas uniforme ou linéaire la correction de la bdb reste aléatoire et nécessite une re-correction ultérieure par valeur bdb/foncé, bdb/moyen, bdb clair. Mais là, on chipote déjà.

J'ajouterais que je ne suis pas du tout d'accord avec toi sur l'usage du mot "correction".
J'ai longtemps fait du labo argentique. Je développais ET je corrigeais. Parce qu'un négatif pouvait être trop ou trop peu contrasté, sous ou sur-exposé... et la bdb n'existait pas. C'était film lumière du jour ou artificielle, filtrage complémentaire à la prise de vue et au tirage.

Je ne suis pas non plus d'accord avec ton concept d'"image/valeurs de signaux électriques.
Pendant cette même ère de l'argentique, les films exposés contenaient avant développement une image latente. On disait bien IMAGE et pas bouillonnement d'ions argentiques isolés ou autre appellation.

Quelques fois, il faut savoir parler simple pour se faire comprendre du plus grand nombre.