Bonjour,

Chaque année, les lacs alpins ou bas-alpins dont le niveau est maintenu par un barrage, voient leur côte minimale atteinte courant avril voire début mai : les gestionnaires utilisent l'eau retenue pour produire de l'électricité, consommant plus d'eau que le lac en reçoit.
Avec la fonte des neiges et les pluies de printemps, les niveaux maximums sont rapidement rattrapés permettant ainsi les activités sur certains.

Le lac Léman, plus grand lac d'Europe occidentale, ne déroge pas à cette règle et jusqu'à la fin du XIXe siècle les différences naturelles entre basses-eaux et hautes-eaux étaient très marquées. Profitant d'un réservoir naturel gigantesque la Suisse a construit différents ouvrages à la sortie du lac pour produire de l'électricité pour finir à la fin du XXè siècle par le barrage du Seujet. Ce dernier permet de réguler le débit du Rhône tout en produisant de l'électricité et régulant le niveau du lac.

Courant avril, il est notoire d'aller se balader sur les bords du Léman pour constater le bas niveau des eaux. Parmi les sites emblématiques, nous retenons la plage d'Excenevex (ne cherchez pas à prononcer le nom de cette petite commune !), seule plage constituée de sable (naturel) sur les bords du Léman. Paradis des kytes les jours de vent, appréciées des enfants pour les châteaux de sable, mais aussi des volleyeurs pour les filets installés à demeure, nous nous y rendons chaque année pour profiter du paysage et de la plage agrandie par la baisse du niveau du lac.

Lundi dernier, c'est ce goéland perché sur ce pieu qui m'a attiré sur fond de ciel tourmenté. Au fond, Thonon et les premiers contre-fort du Chablais.


  • EXIF: Canon ( EOS 5D Mark II) | 100mm | 1/4000s | f/2.8 | ISO 100 | Mode: Manuel | Mesure: Matricielle



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Fabien