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Discussion: Profondeur du noir
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19/02/2016, 17h21 #41
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Mes photos publiées
Franchement je ne reviendrais plus a la pelloche ..
L'angoisse du developpement du negatif ... l'angoisse de ne pas le rayer quand il seche ... sans parler du prix !.. c'est aussi pour ca que j'ai laché un moment l'argentique ... trop cher trop long ..
Tes paquets de papier, tes cuves, tes produits ... aujourd'hui j'ai 5 mn, je me fais une photo un peu travaille sous LR ... avant si tu n'avais pas 2h .. pas la peine de commencer a tout installer ..
Mais comme l'argentique no pain, no gain ...
C'est un autre etat d'esprit ... une autre maniere de travailler ... a part que c'est sur un clavier et a la souris maintenant que les mains dans les produits et sous l'agrandisseur
Mais on retrouve plein de chose du développement du papier sur le développement sous LR ... en beaucoup mais beaucoup plus puissant ...
Plus de decoupe de papier pour faire des masques sous l'agrandisseur ... plus besoin de caler le papier pour essayer de rattraper un peu les perspectives ... Merci LR ...
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22/02/2016, 17h59 #42
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J'ai donné tout mon labo à des étudiants, agrandisseurs (N&B et couleur) cuves, produits, papiers, l'équipement complet.
Pour le N&B, je scanne mes négatifs, imprimés sur le mur, personne ne peut distinguer la différence entre tirages barytés et impression numérique.
Pour la couleur, le labo était un vrai casse-tête pour des résultats très aléatoires. 1 degré de + ou de - et c'était la dominante.
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22/02/2016, 18h18 #43
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Je suis assez d'accord avec ces arguments, néanmoins de part mon coté enfantin rien dans le numérique ne remplace "l'apparition miraculeuse de LA PHOTO sur le papier". Je trouve qu'il y a une certaine froideur dans le travail de traitement de l'image sur ordinateur. Bref je pense que le numérique fait perdre un peu de "romantisme" au profit de l'efficacité. Sorry pour ce laïus de vieux schonck.
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23/02/2016, 21h05 #44
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Mes photos publiées
C est vrai que je ne suis pas vraiment un nostalgique. .
L odeur de révélateur couleur à 38 degrés. Les galères de ces produits qui m ont abîmé un paquet de vêtements. .
C est vrai qu en noir et blanc. . L apparition du tirage était magique. .. mais bon ... après tant d année la magie à disparu
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15/03/2016, 09h27 #45
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Coucou,
SRT quand tu parles de méthode additive, je ne suis plus. En fait si, mais ta formulation laisse planer un doute pour le novice lorsque tu dis "même principe", pas tout à fait. Ce serait même son opposé.
Je croyais qu'en photo on ne pouvait jamais rien ajouter, seulement soustraire et que le principe des filtres colorés c'est qu'ils favorisent une couleur au détriment des autres, donc, ils soustraient les autres. Un filtre n’ajoute jamais de couleur, il travaille toujours par soustraction de certains rayons lumineux! Et je croyais cette règle invariable, non négociable, à la limité de l'axiome (là on peut le démontrer par contre).
Pourrais tu développer, préciser STP?
A moins que tu ne parles de synthèse additive, mais là, c'est autre chose, en fait, lié au RVB (puis JMC). Et qui dit RVB, ne dit plus N&B et revient en plein dans le numérique, les écrans, les logiciels.... No es la misma cosa!
Car pour moi et selon mes notions de base bêtement apprises, entre autres de René Bouillot, Bernard Leblanc, Gérard Champlong... :
"...n'oubliez jamais que les filtres, lorsqu'ils sont sortis des doigts de ceux qui les ont conçus, n'ont jamais été conçus pour « ajouter du beau », mais pour « enlever du laid » afin d'obtenir un résultat meilleur."
- "L'action d'un filtre est toujours soustractive : il est totalement impossible d'augmenter l'intensité de quelque radiation que ce soit en utilisant un tel dispositif, on peut seulement atténuer la transmission de certaines couleurs, ce qui a pour effet de renforcer les autres en valeur relative.
Tout filtre élimine la couleur complémentaire de sa propre couleur. Par exemple, un filtre bleu élimine le jaune, lui-même constitué de rouge et de vert. Un filtre jaune-orangé élimine le violet, etc. Un filtre jaune élimine le bleu et laisse passer le rouge et le vert, mais si on le fait traverser par un rayonnement ne contenant ni rouge ni vert, il se comporte comme s'il était opaque ! Utilisé devant un paysage comportant un ciel bleu vif, ce même filtre aura tendance à assombrir de façon sélective le bleu du ciel, qui paraîtra parfois presque noir.
L'élimination des lumières indésirables se fait le plus souvent par absorption, l'énergie correspondante étant transformée en chaleur dans la matière même du filtre. Il peut en résulter un échauffement important si la puissance transportée par le faisceau lumineux est forte. Dans le cas des filtres dichroïques que nous verrons plus loin, la lumière indésirable est réfléchie, ce qui évite tout problème thermique."
Juste histoire de faire mon pinailleur et de bien distinguer les notions de synthèse additive par rapport à la synthèse soustractive pour les moins calés.
Un petit lien rigolo et interactif ici (vous avez des curseurs à tirer): Cokin - CREATIVE - Système de filtres - Filtres Noir & Blanc
Autrement, j'ai lu tout le fil et l'ai trouvé très intéressant. Poursuivez, poursuivez!
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15/03/2016, 12h06 #46
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Bonjour Thomas,
Comme tu l’indiques si bien, les filtres « photo » fonctionnent par soustraction. A tel type de filtre correspond une fréquence qui comme son nom l’indique la filtre. Dans d’autre domaine comme la physique des particules les filtres peuvent selon le même principe rendre visible l’invisible, mais cela nous éloigne de notre sujet…
A ma connaissance l’unique moyen pour ajouter (méthode additive) des couleurs est le traitement numérique du fichier et là nous touchons, à mon avis, une différence fondamentale entre l’argentique et le numérique. La modification des couleurs en argentique est uniquement « mécanique » filtre, température des bains, etc. Alors qu’en numérique nous pouvons modifier les couleurs par traitement ce qui selon moi laisse une part beaucoup plus importante à l’interprétation, la modification des couleurs devient donc « psychologique ». Je ne suis pas certain d’être très clair…
Pour résumer, pensez-vous si nous faisions un sondage sur ce forum que nous aurions tous la même évaluation après/avant traitement d’un noir (qui est peut-être la couleur la plus difficile à évaluer). D'ailleurs en complément je m'interroge sur la pertinence des filtres à l'ère du traitement...
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15/03/2016, 12h58 #47
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Et bien si l'on part du principe qu'un très bon scan de 6X6, genre Blad ou Rolleiflex avec les optiques idoines, équivaut peu ou prou à la même qualité/quantité d'infos qu'un fichier de 5DII/5DIII, les avantages du MF en prime, alors on peut continuer à griller de la bobine filtrée...
En revanche, comprendre le fonctionnement des filtres à l'ancienne, autorise une meilleure approche numérique des filtres digitaux, sous DPP par exemple.
Enfin, certains filtres sont irremplaçables, même en numérique, le polarisant par exemple.
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15/03/2016, 13h23 #48
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il y a des filtres qui decallnt la reponse spectrale d'une gamme d'energie a une autre. Par exemple le phosphore decale les uv dans le spectre visible. Apres est ce utilisable en photo ?: difficilement industrialisable sur du 100x100mm
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16/03/2016, 15h14 #49
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Tu as raison, cela manque de clarté. J'ai l'habitude de faire des raccourcis.
Revenons aux fondements:
Additif: les trois couleurs primaires s'additionnant à parts égales donnent toutes les nuances du blanc au noir. A parts inégales, toutes les autres nuances du spectre visible.
Soustractif: les couches de couleurs visibles (peintures transparentes, encre d'imprimerie...) agissent comme des filtres complémentaires (de la couleur de l'encre ou de la peinture) retenant la lumière. Plus il y a de couleur, plus la lumière est retenue et plus c'est noir. Quand on enlève toutes les couleurs, on obtient le blanc du papier (qui est un compromis de blanc, évidemment).
En numérique, le capteur fourni une images RVB. On peut la convertir en CMYK dans un logiciel.
C'est là que j'interviens dans ma solution.
Sur une image RVB avec les corrections de filtres virtuels, cela fait "comme si" on filtrait la lumière additive. Comme tu l'écrit très bien, on réduit par filtrage la quantité de lumière d'un ou plusieurs canaux.
Sur une image CMYK, donc séparée. On peut ajouter et non filtrer. Comme on le ferait avec de l'encre ou de la peinture transparente. Dans cet exemple, on peut doubler le canal noir pour assombrir ou approfondir le noir, comme on le faisait avec les films argentiques en séparation couleur.
Mais en réalité, en numérique, tout cela est théorique. On ne manipule pas de dia, de films, de filtres, d'encre...
C'est le cas aussi pour l'infrarouge. Je crois que les capteurs sont filtrés pour ne pas prendre l'infrarouge alors qu'ils y sont sensibles. Un peu comme les films infrarouges d'antan.
Oui, UV, Infrarouges, fluorenscentes ainsi que les autres couleurs invisibles du spectre sont utilisables en photo mais comment et dans quel but?
Parce qu'au final, la photo est destinée à montrer ce que l'œil peu voir.
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